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RedGift subit l’onde choc de la faillite de Boo.com

Site français spécialisé dans la vente de cadeaux chics, RedGift met la clé sous la porte. Il était considérée comme une ” burn cash “, société jetant l’argent par les fenêtres. Les investisseurs n’ont pas suivi.

Olivier Lombart, créateur de l’agence de marketing en ligne Netforce, n’aura pas transformé son essai de reconversion. Sa jeune pousse, RedGift est obligé de fermer boutique. Elle avait été créée en novembre dernier grâce aux 300 000 euros apportés par trois business angels, et aux 460 000 euros investis personnellement par Olivier Lombart. Mais RedGift aurait eu besoin de lever 3 millions d’euros au début de l’été pour continuer son activité.L’euphorie du printemps dernier faisait même espérer au fondateur de réussir à réunir 60 millions de francs pour un second tour de table. “Mais l’échec de Boo a eu de lourdes conséquences sur la conduite des investisseurs. Quelle que soit la qualité des projets, ils sont devenus très moutonniers”, affirme Olivier Lombart.RedGift n’a pas eu le seul tort de se lancer au mauvais moment. Sans ambages, Olivier Lombart se souvient aussi de ne pas avoir atteint les prévisions du début d’année : “Le panier moyen était bien de 500 francs, comme je l’estimais. Mais le taux de commande était faible, tout comme le taux de transformation.”” Le problème fondamental de l’e-commerce en France, est que sur les 8 à 10 millions d’internautes, il n’y en a pas plus de 700 000 qui achètent plus ou moins régulièrement en ligne. “ Pas de quoi, donc, réaliser 1 million d’euros de chiffre d’affaires sur l’année, comme il l’espérait en avril dernier.En attendant de rebondir sur de nouveaux projets, et peut-être retourner au marketing en ligne, Olivier Lombart passe son temps à coacher des start-up. Il travaille actuellement sur la stratégie de Sport24, et à sa levée de fonds.

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Frantz Grenier