Google fait savoir que la Commission européenne (CE) examine les plaintes de trois sociétés concernant ses pratiques en matière de recherche sur Internet. L’information a été donnée initialement par le Daily Telegraph ce mercredi 24 février 2010. Le quotidien ajoute que la CE a écrit à Google pour déterminer comment fonctionne son moteur. De son côté, Bruxelles confirme l’information, mais indique n’avoir pas ouvert d’enquête formelle à l’encontre de l’Américain. Elle a informé ce dernier et lui a demandé ses commentaires sur les allégations reçues.
Deux de ces sociétés, le site britannique de comparatifs de prix Foundem et le moteur de recherche juridique français eJustice, affirment que l’algorithme de recherche de Google rétrograde leurs sites dans ses résultats parce qu’ils sont en concurrence avec lui, précise Google sur l’un de ses blogs.
Le site de comparatifs de prix Ciao, propriété de Microsoft, a également saisi la Commission européenne au sujet des conditions et des termes de Google, ajoute ce dernier. Le premier moteur de recherche mondial a dit qu’il fournirait plus d’informations sur ces plaintes et s’est dit certain d’être en conformité avec le droit de la concurrence européen. Microsoft n’était pas disponible dans l’immédiat.
Surveillance accrue
Google, qui contrôle 90 % du marché de la recherche sur Internet contre 7,4 % pour Bing, le moteur commun de Microsoft et de Yahoo!, selon des données de novembre 2009 publiées par la société StatCounter, fait l’objet d’une surveillance réglementaire de plus en plus étroite à mesure qu’il croît.
Le département américain de la Justice conteste ainsi le règlement qu’il a passé avec des éditeurs et des groupes d’auteurs en vue de créer des archives numériques en ligne. La Commission fédérale du commerce veut, elle, en savoir plus sur les répercussions en termes de concurrence du projet de Google d’acheter la société de publicité mobile AdMob pour 750 millions de dollars.
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