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Réalisme de rigueur

L’heure n’est plus aux taux d’intérêt élevés et aux cartes de paiement gratuites. Du coup, les banques en ligne cherchent un second souffle.

Le temps de l’euphorie est bel et bien terminé pour les banques en ligne. Celles-ci doivent en effet faire face à la baisse des taux et à la concurrence des établissements traditionnels. En mars 2001, la banque en ligne italienne Bipop-Carire faisait une entrée remarquée sur le Web, en proposant un compte d’épargne rémunéré à 6,1 % brut. Aujourd’hui, le chiffre est banalement retombé à 5 %. Chez ING Direct, le produit phare, l’Epargne Orange, est passé de 5 % à 4,3 %, se rapprochant ainsi des 3 %, nets d’impôts, qu’offrent les comptes d’épargne traditionnels. La baisse des taux n’est pas la seule raison du pessimisme ambiant : eBanking, puis First-e ont cessé leur activité, et groupe Arnault, propriétaire de 80 % de Zebank, chercherait à se désengager. Pourtant, la banque sur Internet reste une activité pleine de promesses. De nombreuses banques traditionnelles musclent leurs services Internet ; certaines ouvrent même des filiales spécialisées. Ainsi, la très sélecte Compagnie financière Edmond de Rothschild lance e-Rothschild, une banque en ligne visant une clientèle haut de gamme, tout comme Nabab, de la Société générale.

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La rédaction