Nous migrons les applicatifs hébergés aujourd’hui en France vers des serveurs installés outre-Atlantique reliés par RPV. Des besoins de débits plus importants vers le siège américain, nous obligent à redimensionner la bande passante, tout en sécurisant l’accès devenu critique à cause de notre dépendance aux serveurs distants. L’actuel fournisseur d’accès me propose de doubler la ligne spécialisée (LS). Elle emprunterait le même chemin que la première, jusqu’à la même armoire France Télécom, passerait sous les mêmes rues pour arriver au même central et finir sur la même dorsale. OK pour le débit, zéro pour la redondance. Un autre fournisseur nous propose un accès DSL symétrique à débit garanti à un prix de 40 % inférieur. Sauf que leur accord de peering les lie à mon premier opérateur : la dorsale et les liaisons sont les mêmes ! Et puis la DSL, ça fait moins sérieux. Pour changer de dorsale, je contacte un autre opérateur réputé pour la fluidité de son débit vers les États-Unis. Après un premier devis sur LS, l’opérateur me propose un accès SDSL avec des services similaires à ceux de mon actuel opérateur. Bizarre. Je passe alors à la BLR qui, de l’avis de certaines entreprises équipées, serait séduisante et convaincante. Mais l’incertitude quant à la viabilité économique de cette technologie m’a laissé perplexe. Ajoutez à cela des conseils de collègues américains ?” qui baignent dans un marché très différent ?” et vous m’offrirez une boule de cristal pour Noël. Finalement, le nombre d’utilisateurs pour 2002 est revu à la baisse et, en regardant de plus près les historiques, la saturation est peu fréquente et doit pouvoir se gérer en étant plus strict sur l’utilisation du streaming. Je me demande si je ne vais pas me contenter d’un ADSL de secours, en attendant que le marché se clarifie. L’économie permettra de fiabiliser nos applications qui, au final, sont la première source dindisponibilité.
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