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Publicité : Plus de 3000 annonceurs sur le web français l’an dernier

Le bilan de l’année publicitaire 2000 en France, présenté par TNS Secodip et le magazine Stratégies, confirme la montée en puissance du média Internet auprès des investisseurs publicitaires. Reste que la tendance est à la concentration des annonceurs sur les sites les plus fréquentés.

En dépit d’une fin d’année difficile, la publicité sur Internet s’est largement développée en France au cours de l’an 2000. Plus de 3 193 annonceurs ont communiqué l’an passé sur la Toile, ce qui représente 9 % du total des annonceurs plurimédias français.Seuls 25 % des 100 plus grands annonceurs français n’ont pas encore cédé à l’attrait du Net, ou du moins à la tentation d’afficher des bannières publicitaires sur des sites autres que les leurs.Plus de 4 542 produits ont été l’objet de campagnes sur le Net français, donnant lieu à plus de 35 089 bannières publicitaires différentes, diffusées en moyenne 14 semaines. Selon TNS Secodip (Taylor Nelson Sofres Secodip), à l’origine de ces chiffres, un produit est en moyenne visible sur 3,9 sites distints.Du côté des sites Web affichant des bannières publicitaires, la moyenne actuelle est de 97 produits présentés par an.

Grande lacune de l’étude : le montant total des francs investis en publicité sur le Net en France

La non communication de ce chiffre empéche évidemment de dresser un bilan complet du secteur. En revanche, les résultats américains sont connus : 2,3 milliards de dollars. Un chiffre en hausse de 52 %, à comparer toutefois à la croissance de 87 % enregistrée entre janvier et octobre 1999 (par rapport à la même période sur 1998).Quelles seront les tendances 2001 de la publicité sur Internet ? Philippe Larroque, directeur général du magazine Stratégies, prédit surtout une mortalité importante des sites Web se finançant grâce à la publicité : “ Les grandes marques communiquent en moyenne sur quatre sites. C’est un chiffre qui fait peur et qui réserve des mauvaises surprises à tous ceux qui pensaient vivre des bannières publicitaires. Je pense qu’il y aura donc encore des morts. Car ceux qui n’ont pas de grande fréquentation et ne sont pas des marques très fortes, verront baisser leur revenus publicitaires.

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Marie Karel