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PSP, de Sony : un concentré de multimédia

La PSP privilégie le jeu, avec un écran superbe, et la musique. Dommage toutefois que l’autonomie ne dépasse pas les sept heures…

Coque noire rehaussée de chrome avec d’élégantes gâchettes transparentes : le design de la PSP fait l’unanimité. A l’usage, le bilan est un peu moins flatteur : la console est très salissante, la moindre trace de doigts
suffisant à marquer le plastique. La prise en main n’en demeure pas moins excellente. On retrouve quasiment la même disposition de boutons que sur la manette de la PS2 (seuls manquent deux gâchettes et le stick analogique droit), l’accès à la croix
directionnelle s’avérant aisé.Le menu principal de la PSP est aussi un modèle d’ergonomie. Il permet d’accéder aux réglages mais aussi de sélectionner les fonctions. Les jeux sont stockés sur UMD (Universal Media Disc), un format de
minidisque optique de 6 cm de diamètre protégé par une coque de plastique.Les films proposés par Sony (une douzaine de longs-métrages dont Hellboy, Spiderman 2, The Punisher…) sont vendus au format UMD Video. Mais on peut aussi stocker sur Memory Stick
Pro des vidéos en MPeg4 encodées au préalable dans une définition de 368 x 208 points à l’aide d’un logiciel de conversion, tel que PSP Video Manager.La carte mémoire sert aussi aux fichiers audio (en Atrac3 Plus de Sony que les MP3) et aux photos (en Jpeg). Le transfert des fichiers sur la console est aisé. Une fois que l’on a formaté la Memory Stick Pro via la console, la
carte mémoire affiche divers répertoires (photo, musique, etc. ). Il suffit ensuite de connecter la console à un PC grâce au câble USB : la PSP apparaît alors comme un disque amovible et il ne reste plus qu’à glisser-déposer les
fichiers.La qualité d’affichage sur l’écran 16/10 est absolument somptueuse (bien supérieure à celle des lecteurs DVD portables), tant en netteté qu’en fluidité. Et la fonction de baladeur audio est remarquable. Dommage toutefois que
l’autonomie en lecture ne dépasse pas les 7 heures…Côté jeu, les premiers titres disponibles (WipeOut Pure, Ridge Racers, Dynastie Warriors, etc.) reflètent bien l’esprit de la PS2. A défaut d’être originaux, ils bénéficient d’un graphisme exceptionnel, avec
un niveau de détail comparable à celui des premiers jeux pour la console de salon. En outre, comme la PSP dispose d’une interface Wi-Fi, plusieurs joueurs peuvent s’affronter en réseau sans fil. Un atout de plus pour cette belle console
multifonction qui va bien au-delà du jeu.

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Philippe Fontaine