Mais ils s’y attaquent, contraints et forcés : les grandes entreprises sont déjà bien équipées, alors qu’on prévoit que les PME vont continuer d’investir dans les nouvelles technologies (30 millliards
d’euros en 2002, et 35 milliards en 2006).Pour
PAC, un PGI (en anglais, ERP ?” Enterprise Resource Planning) est ‘ un groupe de modules relié à une base de données unique. Ce système doit couvrir au moins trois
des grandes fonctions de l’entreprise : Production, Finance, Logistique/Achat, Commercial/Marketing, RH ‘.Malgré cette définition large et prometteuse, le marché des PGI n’a pas été franchement folichon en 2002 (+0,8 %), et les prévisions 2003 sont du même acabit. Mais, signe d’espoir ?” du moins, dans les
statistiques des prévisionnistes ?”, l’activité logiciels et services autour des PGI en France (2,3 milliards d’euros en 2002) devrait s’élever à plus de 3 milliards en 2006.Du coup, les éditeurs se penchent vers ce ‘ midmarket ‘ qu’ils vont essayer de convaincre avec de nouveaux arguments : vous avez besoin d’un PGI pour rendre votre système
cohérent, vont-ils lui dire ; vos exigences de gestion ne sont finalement pas très différentes de celles des grandes entreprises ; et, enfin, l’approche intégrée vous garantit les coûts et les fonctions (vieux débat !).Un problème, toutefois : en général, ce ne sont pas les mêmes éditeurs qui dominent ces différents segments de marché. Dans les grandes entreprises, c’est SAP, Peoplesoft/JD Edwards et Oracle. Dans les petites, c’est
Cegid, Intentia et Adonix. Alors, vers qui se tourner ?Autre problème : les grands éditeurs ne sont apparemment pas tous d’accord entre eux sur ce virage PME, puisque Oracle vient d’annoncer sa nouvelle version 10g, qui tire plutôt le marché vers le haut de gamme. Alors,
qui croire ?* Directeur de la rédaction de 01 Informatique
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