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Pour lutter contre la cybercriminalité, le FBI va devoir se mettre à la marijuana

Afin de pouvoir recruter les personnes compétentes, de jeunes hackers, le FBI va revoir sa politique interdisant d’avoir consommé de la marijuana avant d’entrer au sein du Bureau.

Pour mettre les pieds à Quantico et devenir un agent du gouvernement américain, il fallait jusqu’à présent ne pas avoir fumé de marijuana dans les trois dernières annéesou d’autres drogues. Les choses sont toutefois en passe de changer… pour pouvoir faire face à la cybercriminalité !

Le lien ne semble pas évident de prime abord, pour autant le directeur du FBI James B. Comey indiquait en tout début de semaine : « je dois embaucher une grand force de frappe pour lutter contre celle des cybercriminels et certains de ces gamins fument de l’herbe pendant le trajet qui les amène à leur entretien d’embauche ».
Le FBI s’est vu accorder l’embauche de 2 000 agents supplémentaires cette année et pour y arriver, le Bureau s’est d’ores et déjà attelé à cette question et cherche à amender son règlement vis-à-vis de la consommation de marijuana.
La question est désormais de savoir si la tolérance se portera sur les trois ans passés avant de postuler ou sur la possibilité pour les agents de continuer à fumer alors qu’ils sont en service actif…

L’enjeu de la cyberdéfense et de la lutte contre la cybercriminalité est un point clé aux Etats-Unis, comme en témoigne l’inculpation de cinq officiers de l’armée chinoise pour « piratage informatique » et « espionnage économique » en début de semaine.

A lire aussi :
Coup de filet mondial contre les cybercriminels de « BlackShades » – 19/05/2014

Source :
The Wall Street Journal

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Pierre Fontaine