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Phaser 8200, de Xerox : un bon rapport qualité/prix

La nouvelle imprimante couleur à encre solide de Xerox rivalise avec les modèles laser pour la qualité des textes et des graphiques. En qualité photo, elle est même étonnante !

En rachetant Tektronix, Xerox a hérité de la technologie d’impression à encre solide. Et le constructeur ne l’a pas laissée tomber en désuétude, loin s’en faut, puisqu’il annonce régulièrement de nouveaux modèles. Ainsi, la Phaser 8200, sa nouvelle imprimante à sublimation de phase qui met en ?”uvre la technologie d’impression à encre solide, bénéficie en outre de la technologie en une passe. Conçue pour format A4, elle est fournie avec un moteur 16 p/min (mode rapide, monochrome et couleur), une vitesse qui passe à 10 p/min en mode standard. Le volume mensuel maximum préconisé est de 65 000 pages. Ses performances et ses fonctions d’envoi d’e-mail, d’installation réseau et d’assemblage automatique la destinent aux petits groupes de travail. Outre sa résolution (1 200 x 600 p/p), elle intègre un processeur PowerPC G3 à 300 MHz, les protocoles d’impression PostScript de niveau 3 et PCL5 et une interface Fast Ethernet.

Le coût moyen à la page, un facteur déterminant

Dans la catégorie des 16 p/min monochrome et couleur, la concurrence se durcit entre laser et jet d’encre. Outre la vitesse et la qualité d’impression, le coût à la page devient déterminant dès lors que les volumes d’impression sont importants.Côté vitesse, la Phaser 8200 laisse le choix entre un mode rapide et un mode standard pour des documents de qualité. Les épreuves en mode PostScript avec un document texte (monochrome), puis des documents composites et ” briefing99.pdf ” (couleur), attestent que l’imprimante respecte ses engagements et offre une vitesse proche des 10 p/min (voir mesures). En revanche, l’impression d’un document photo depuis Photoshop, en qualité maximale, est plus longue.En ce qui concerne la qualité, la Phaser 8200 est un modèle de bonne facture et pour l’impression de texte en monochrome, seule une loupe permettra de remarquer de petites bavures. Quant aux fichiers graphiques et bitmap, leur qualité est très proche de celle d’une impression laser, le lissage des courbes étant bien respecté et la densité correcte. En revanche, le tramage des aplats est parfois visible. La surprise se situe au niveau de l’impression de documents photo sur lesquels la Phaser 8200 tire très bien son épingle du jeu puisque, même sur papier ordinaire, on atteint presque la qualité photo.

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Rémi Langlet