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Pas de réseau privé virtuel sans services de téléadministration

L’éditeur Synelec Networks propose son offre intégrée, Pack Netcontrol. Il y privilégie des logiciels en source libre sur Linux, qu’il lie intimement à des services.

Pour Synelec Networks, produit et service de sécurité ne font plus qu’un. Non seulement il édite ses logiciels de pare-feu et de réseaux privés virtuels ?” livrés préintégrés sur son propre matériel pour une sécurité optimale ?”, mais aussi et surtout il adjoint à cette plate-forme des services de téléadministration. Les uns ne pouvant être vendus sans les autres. Un SOC (centre d’opération sécurisé), installé à Toulouse dans sa maison mère, Synelec Telecom Multimedia, pilote la mise en ?”uvre des services.

Plus de 150 paramètres surveillés

Les composantes logicielles sont intégralement bâties sur Linux. Synelec a plébiscité ce système d’exploitation pour sa stabilité et ses performances. Pour l’enrichir, il pioche dans les logiciels en open source disponibles sur internet. “Nous utilisons les pare-feu, les proxies cache et applicatif d’OPS et de Delegate. Pour l’application de réseau privé virtuel, nous nous appuyons sur l’incontournable Free/Swan”, révèle Céric Auzane, responsable R&D chez Synelec Telecom. De ce fait, il souligne la maîtrise du noyau du logiciel que procure cette approche.SOC réalise l’administration grâce à des agents embarqués surveillant plus de cent cinquante paramètres. Et ce à toutes les étapes : configuration, activation, prise en main, etc. Deux lignes redondantes et chiffrées connectent les sites des clients et le SOC. Egalement tirée du monde open source, une base PostgreSQL y stocke les données concernant les alarmes déclenchées au niveau des équipements et des connexions. Des outils d’analyse statistique prédictive permettent au SOC d’offrir aussi des services de conseil.Premières entreprises à être ciblées : les PME, en raison de leur manque de compétences techniques. L’offre de Synelec sera disponible par le biais de partenariats de revente. “Rien n’empêche non plus les distributeurs de revendre nos produits et nos services sous leur propre marque”, explique Stéphane Sollat, directeur général de Synelec Networks. Reste à savoir, toutefois, si l’utilisateur final sera tenté par une solution de sécurité qui ne supporte pas IPSec et dont tout contrôle lui échappe.

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Samuel Cadogan