Le 29 août dernier, la société Palm a reconnu l’existence d’un virus capable d’effacer les données des machines fonctionnant avec son système d’exploitation Palm OS. Cet intrus appartient à la famille des chevaux de Troie, ce n’est donc pas un virus au sens propre, mais plutôt une application malveillante. Il s’introduit dans le Palm alors que son possesseur croit télécharger (à partir de son PC ou par le biais d’un autre Palm), l’application Liberty, qui permet d’émuler des jeux Nintendo sur Palm OS. Une fois l’application exécutée, le cheval de Troie procède à l’effacement de toutes les applications et redémarre l’assistant personnel. Pour s’en débarrasser, l’utilisateur doit procéder à une réinitialisation manuelle.
Chez Palm, on considère comme minime la gêne occasionnée pour l’utilisateur, considérant qu’il suffit d’une nouvelle synchronisation avec le PC pour restaurer le contenu effacé. Deux jours après la révélation de l’existence de Liberty, Palm indiquait n’avoir reçu aucune plainte de ses clients en France. L’entreprise avait été précédée d’un jour par l’éditeur de logiciels de sécurité McAfee dans la découverte du virus.L’annonce de la découverte de ce virus sonne comme un avertissement sans frais. Elle indique surtout que le nouveau terrain de jeu des pirates sera celui des terminaux mobiles (assistants électroniques, téléphones portables, etc. ). Les éditeurs de logiciels antivirus ont anticipé, proposant des solutions préventives aux fabricants de produits sans fil.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
