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Paiement sécurisé : Fia-Net et BNP Paribas s’associent

Le banquier et l’assureur font du manque de protection des commerçants contre la fraude leur cheval de bataille. Ils espèrent bien y gagner de nouvelles parts de marchés.

BNP Paribas et Fia-net viennent de s’associer pour proposer une offre de paiement sécurisée packagée. Coté innovation technologique, rien de nouveau ! Le pack s’appuie sur Mercanet, la solution de paiement sécurisée sous SSL
128 bits de la banque. Tandis que Fia-net propose son assurance, ainsi que son système de détection de fraude.En revanche, côté tarifs, l’offre packagée promet quelques bonnes nouvelles au futurs e-commerçants. Le ticket d’entrée pour l’offre Mercanet, d’ordinaire à 389 euros, est divisé par deux. Tandis que Fia-net diminue sa facture de
35 % pour les clients de son système de détection de fraude, et de 20 % pour les souscripteurs de son assurance.

Protéger les commerçants aussi bien que les consommateurs

Les deux associés entendent ainsi répondre à un besoin du marché. ‘ Sur Internet, les consommateurs sont très bien protégés. Ce qui n’est pas encore le cas des commerçants. Ils sont de plus en plus confrontés à
des situations de litige
‘, analyse David Botvinik, DG de Fia-net. En 2002, Fia-net a détecté chez ses clients 5 000 tentatives de fraudes flagrantes, pour une somme de 4 millions d’euros.Aussi BNP Paribas a-t-elle vu en Fia-Net un partenaire de choix, susceptible de l’aider à répondre aux besoins des 600 clients équipés de Mercanet. ‘ Notre solution de commerce électronique s’adresse aussi
bien aux petites entreprises qu’aux grands comptes. Grâce à notre partenariat avec Fia-Net, nous leur proposons désormais un système d’analyse de commandes. Nous leur permettons ainsi de réduire leurs coûts fixes, car le développement en interne
d’un tel programme est fort coûteux ‘,
explique Pascaline Dacheville, responsable du commerce électronique de BNP-Paribas. Quant à Fia-net, il disposera désormais de la force de frappe des agences de la banque pour
accroître sa notoriété.Et, qui sait, les futurs marchands en ligne disposeront peut-être d’une oreille plus attentive de la part de leur banquier ? En tout cas, ils l’espèrent. Car, frileuses, les banques n’accordent pas facilement l’ouverture d’un
compte bancaire de vente à distance. En particulier s’il s’agit dun site de ventes de mobiles ou de CD, cibles privilégiées des fraudeurs.

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Hélène Puel