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Osmos : les prix de l’indépendance (6/6)

La GDC ouvre ses portes demain, une nouvelle édition et un nouveau festival des jeux indépendants. Nous terminons notre sélection avec l’excellent Osmos.

Comme Machinarium, Osmos s’est distingué lors du Festival des jeux indépendants en 2009 en remportant le prix D2D Vision. Il faut dire qu’avec son gameplay minimaliste mais pas simpliste, son graphisme dépouillé et son ambiance sonore zen et apaisante, il a un fort potentiel pour occuper une place d’importance dans votre ludothèque de titres indépendants.

Le principe est compréhensible par un enfant de trois ans et moins. A la souris, vous dirigez une sorte d’amibe et devez avaler d’autres amibes plus petites pour croître. Le souci, pour attraper votre dîner, il va vous falloir vous déplacer. Et pour bouger, vous vous propulsez en expulsant de la matière, comme un ballon qui de dégonflerait en quelque sorte. Comme un ballon, vous rétrécissez. Il vous donc calculer habilement votre coup pour ne pas trop maigrir, pour équilibrer déplacement et croissance.
Pour compliquer un peu le tout, vous devrez prendre en compte votre inertie et celle des autres cellules. Si tout cela semble encore trop simple, des éléments viennent corser le tout, comme le fait d’être entouré de grosses cellules qui vous avaleront à la première occasion, les vortex qui aspirent tout et vous obligent à bouger ou encore ces cellules empoisonnées qu’il vaut mieux éviter. Heureusement vous pouvez jouer sur le temps pour aller plus ou moins vite. Rapidement ce qui semblait simple devient plus dur et c’est un défi qu’on ne peut que relever…

En définitive, Osmos qu’on essaie comme ça, pour voir, s’avère extrêmement prenant. Un jeu à essayer et adopter.

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Pierre Fontaine