Exit Oracle Application Server, iAS arrive. Oracle abandonne son serveur d’applications au profit d’un nouveau modèle qui regroupe, sous forme de services applicatifs, plusieurs logiciels de sa gamme. iAS est livré avec des applications prêtes à l’emploi comme WebDB 3, logiciel de création de sites web rebaptisé Oracle Portal ou encore Portal-to-Go, un moteur Java et XSSL destiné aux applications WAP.
Des requêteurs intégrés en natif
L’informatique décisionnelle fait aussi son apparition avec l’insertion de deux requêteurs, ReportServer et Discoverer, autant d’éléments jusque-là disponibles séparément dans la gamme de l’éditeur. iAS est équipé aussi d’iCache, un serveur de cache destiné à fluidifier les échanges en stockant en cache les pages fréquemment consultées. iAS repose sur le serveur HTTP Apache rhabillé par Oracle pour l’équiper de modules spécialisés, les MOD. Il s’agit de plug-in chargés d’instancier les services installés d’iAS. On trouve ainsi un premier MOD pour accéder à Oracle 8i Server, la machine virtuelle Java d’Oracle qui équipe également la base de données Oracle 8i, un second pour les applications développées avec Forms, le L4G maison, et d’autres tournés vers SSL et les procédures stockées en PL-SQL. iAS est disponible en version Standard et Enterprise, cette dernière étant livrée avec l’intégralité des modules. Oracle introduit ici une tarification originale : elle est en effet disponible au prix de 30 dollars par processeur et par mégahertz, soit un prix de l’ordre de 60 000 dollars dans le cas d’un serveur biprocesseur gigahertz. Quand à OAS 4, il dispara”t du catalogue, mais bénéficie cependant d’un service après-vente pendant trois ans.Avec iAS, Oracle se donne les moyens de lutter contre l’influence grandissante d’IBM WebSphere. Ce nouveau serveur est doté de toutes les fonctions nécessaires à l’hébergement des applications d’entreprise. La méthode de tarification choisie par Oracle l’affranchit du problème du comptage du nombre d’utilisateurs. À suivre.
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