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Nikon lance le Z5, son hybride à capteur plein format à prix (plus) serré

Lancé à 1899 euros avec son optique kit 24-50mm f/4.0-6.3, le Z5 se veut le plus abordable des boîtiers hybrides 24×36 de Nikon. Et, ô joie, il intègre deux emplacements pour cartes SD et non un simple emplacement XQD.

La famille des hybrides à capteurs plein format de Nikon s’agrandit aujourd’hui avec l’arrivée d’un petit frère des Z7 et Z6, lancés en août 2018 : le Z5. Un boîtier qui reprend la (très bonne) base du Z6 à savoir peu ou prou la même prise en main, le même viseur 3,7 Mpix, le même écran orientable, un capteur stabilisé mécaniquement, ou encore le même processeur Expeed 6.

Ainsi que, rare à ce niveau de prix, une protection tout temps grâce à une horde de joints d’étanchéité. Loin d’être un détail, c’est bien souvent ce qui fait la différence entre un boîtier durable et un boîtier si ce n’est jetable, tout du moins vulnérable. Bon point pour Nikon dans ce domaine.

Pour baisser un peu en gamme, le Z5 fait des économies. La principale étant sur le capteur qui n’est pas à conception rétro-éclairée comme sur le Z6. La montée en hautes sensibilités devrait donc être un cran inférieure, mais la plage ISO est déjà très confortable (100 et 51 200 ISO).
Autre économie du côté de la vidéo : pas de 4K60p, il faudra se contenter de la 30p et le recadrage de x1,7 est vraiment sévère. Pour profiter de la pleine couverture angulaire des optiques, il faudra se rabattre sur la Full HD. Points d’options luxueuses de type N-Log, ralentis, et autre enregistrement 10bit par le HDMI. Il fallait bien en garder pour le Z6 qui restera l’arme vidéo de choix des Nikonistes.

Double SD

Côté photo, la rafale a été sévèrement castrée de 12 i/s sur le Z6 à 4,5 images par seconde sur ce Z5. Si l’AF reste aussi réactif, il ne s’agit donc pas d’un boîtier de sport.
Malgré ces spécifications rabotées, le Z5 a un avantage sur ses grands frères en photo : alors que ses deux aînés doivent se contenter d’un seul emplacement pour la très chère carte XQD, le Z5 profite de deux slots pour cartes mémoires SD. D’une part, ces cartes sont bien moins chères – et le Sony Alpha A9 prouve bien que les débits du standard SD peuvent suffire à un usage pro. D’autre part, le fait de pouvoir profiter d’une sauvegarde ou d’une extension de mémoire est un vrai plus pour certains pros (photo de mariage, reportage corporate, etc.).

Nouvelle optique kit

Profitant de sa très large monture Z, Nikon a pondu une optique kit simplifiée afin de rendre la photo plein format plus abordable : le nouveau Nikkor Z 24-50mm f/4.0-6.3.
Offrant un coefficient de zoom et des ouvertures modestes, ce zoom pancake est très compact et très léger, ce qui renforce l’attrait de son hybride plein format « accessible » (ça reste 1 900 euros quand même !).

Intéressant pour sa compacité, ce zoom n’aura cependant pas l’attrait que peuvent avoir les focales fixes à grande ouverture. Pour vraiment profiter du « rendu plein format », nous recommandons chaudement les focales fixes S à f/1.8 comme l’excellent 50 mm en monture Z que Nikon a lancé avec son système.
Notez au passage que, outre la compatibilité avec les optiques F via un adaptateur (FTZ), la gamme optique que Nikon a développé en à peine deux ans est impressionnante.
Si on met de côté l’horrible 58 mm f/0.95 Noct qui ne sert à rien (trop gros, trop lourd et à focus manuel), ainsi que les optiques DX (APS-C) et les deux téléconvertisseurs annoncés avec ce Z5, la monture Z plein format propose déjà 13 optiques. Elle s’apprête à en accueillir pas moins de sept dans les mois qui viennent. Une chose est sûre, les ingénieurs opticiens de Nikon ne chôment pas !

Batterie améliorée

Compatibles avec les batteries EN-EL15B de ses grands frères (et de certains reflex Nikon), le Z5 profite pourtant d’une nouvelle batterie 100% rétrocompatible, la EN-EL15C.
Au menu 15% d’endurance en plus et la possibilité de recharger en USB-C alors même qu’on shoote. Une batterie plus moderne qui pourra bien sûr être utilisée sur les anciens boîtiers (la recharge directe dépendant des boîtiers).
« Petite » batterie oblige, l’endurance n’est pas au niveau des boîtiers Sony et de leur grosse batterie Z : 390 vues en passant par le viseur et 470 clichés en visant par l’écran LCD.

Point de révolution pour ce Z5 donc, Nikon signe ici un boîtier plein format plus accessible et corrige « l’erreur » de la simple XQD en offrant le très classique double emplacement SD, moins cher à l’usage et plus sécurisant.

Le Nikon Z5 sera lancé en différents kits :

– Nikon Z boîtier nu : 1599 euros
– Nikon Z boîtier nu + bague FTZ : 1749 euros
– Nikon Z5 + Nikkor Z 24-50mm f/4.0-6.3 : 1 899 euros
– Nikon Z5 + Nikkor Z 24-50mm f/4.0-6.3 + bague FTZ : 2 049 euros
– Nikon Z5 + Nikkor Z24-200mm f/4-6.3 VR : 2399 euros

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