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NEX 5R : tactile et connecté, l’hybride de Sony intègre des apps

Evolution du Nex 5N, le Nex 5R dispose du Wi-Fi et d’applications à télécharger… et à payer !

Après avoir remplacé son hybride d’entrée de gamme – NEX 3 – par le NEX F3, Sony annonce le lancement début octobre prochain du NEX 5R, une version améliorée et connectée de son best-seller, le NEX 5N.

Wi-Fi et apps

La grande nouveauté de ce boîtier grand public, c’est la présence du Wi-Fi et d’applications. Comme certains constructeurs – Samsung, Nikon – Sony fait le pari de l’appareil photo connecté… et pilotable à distance. Mais contrairement à Nikon, qui s’appuie sur Android et des applications tierces (CoolPix S800c) ou Samsung qui ne propose pas de logiciels additionnels, Sony a développé un système propriétaire (normal chez Sony…) d’applications dédiées à la photo. Il s’agit ici d’offrir plus que Samsung, sans aller jusqu’à larguer les photographes dans la « jungle » du Play Store d’Android.

Le gratuit, le payant

Le risque de ce genre de modèle est que les fabricants « castrent » leurs appareils en leur retirant des fonctions que l’on pourra débloquer en payant, un peu à la manière de certains jeux vidéo. Sony n’en est pas là pour le moment et les premières applications qui seront disponibles pour le NEX 5R – un mode bracketing professionnel, un mode timelapse, etc., pour un prix compris entre 5 et 10 $ (prix européen à définir) – n’étaient pas de la partie dans les modèles précédents.

Apps : les bénéfices, les risques

Si nous apprécions l’idée de pouvoir mettre à jour l’appareil photo avec des fonctions inédites, le consommateur ne peut que regretter que lesdites fonctions fassent l’objet d’une vente et non d’un enrichissement naturel des boîtiers. On se rassurera en se disant que seuls 5 % des photographes seront prêts à payer pour une fonction timelapse et que l’argent récupéré par Sony devrait accélérer le développement de fonction, il nous faudra cependant être vigilant dans cette course aux apps…

Double autofocus

Le capteur embarqué est toujours un CMOS APS-C de 16 Mpix. Mais il ne s’agit pas du même capteur puisque cette nouvelle mouture embarque à sa surface 99 collimateurs de mise au point. Ce faisant, l’appareil est le premier hybride à coupler le système traditionnel de détection de contraste à celui de détection de phase, initialement apanage des reflex. Ces deux systèmes de mise au point fonctionnant de concert, Sony promet donc une nette amélioration de la vitesse de mise au point. Le NEX 5N était déjà très rapide, cette nouvelle mouture devrait donc surclasser nombre de reflex. Notez cependant que si vous possédez déjà un système NEX et des optiques, ces dernières devront être mises à jour pour profiter de ces améliorations.
Côté montée en ISO, si la limite maximale est toujours de 25 600 ISO, rien n’a été dit quant à une meilleure gestion des hautes sensibilités. Il nous faudra donc tester pour vérifier.

Ecran tactile et orientable

L’appareil intégrant le Wi-Fi et des applications, il était donc légitime que l’écran reste tactile comme sur le NEX 5N. Il s’agit toujours du très bon LCD de 7,6 cm de diagonale affichant 921 000 points. Malheureusement, il ne sera pas multipoints comme sur les smartphones : sans doute une question de coûts. En revanche, il garde sa charnière et reste orientable, et ce jusqu’à 180°, ce qui facilite grandement les autoportraits.
Du côté du reste des caractéristiques, l’appareil conserve l’excellent mode vidéo de son aïeul (Full HD en AVCHD jusqu’à 28 Mbits/s !), les modes créatifs, la rafale à 10 images par seconde, la vitesse maximale de 1/4000e, la double compatibilité SD/SDHC/SDXC et MS/MS Pro/MS Pro HG, le format Raw, etc.

Flash externe livré : pourquoi ne pas l’intégrer ?

Si l’absence de flash intégré n’est pas un frein à l’achat – le NEX 5N est le best-seller de Sony – et s’il est agréable d’en avoir un petit modèle livré dans la boîte, nous trouvons cependant regrettable que Sony arrive à l’intégrer dans l’entrée et le haut de gamme, mais pas dans ce modèle qui sera sans doute le plus vendu…
Sony explique (à raison) que la montée en ISO est telle que le flash est peu utile, qu’un module externe est livré dans la boîte et que cela n’a pas d’impact sur leurs ventes. Mais nous rétorquons qu’un petit coup de flash peut aider dans nombre de situations (contre-jour, visage sombre, intérieurs, etc.), que le module externe rajoute de l’encombrement et qu’il est bien dommage de s’en priver quand on voit qu’il est intégré dans tous les autres appareils de la gamme.

Le NEX 5R sera disponible début octobre avec son optique 18-55 mm F3.5-5.6 au prix de 750 €.

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Adrian BRANCO