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Netflix signe un accord avec Verizon pour obtenir de meilleurs débits

Le service de SVoD met une nouvelle fois la main au portefeuille pour que ses abonnés puissent bénéficier de bons débits. Une pierre dans le jardin de la neutralité du Net.

Deux mois après avoir signé un accord avec Comcast, le premier câblo-opérateur américain, afin de bénéficier d’un accès direct à son réseau Internet, Netflix a confirmé ce 29 avril 2014 par un tweet avoir fait de même avec l’opérateur télécoms Verizon. Le premier à avoir dévoilé cet accord est un analyste, Walter Piecyk, qui avait rencontré le PDG de Verizon la veille.

« Nous avons conclu un accord avec Verizon, qui, nous l’espérons, permettra à nos abonnés de profiter de meilleurs débits dans les mois à venir », a écrit le porte-parole de Netflix, Joris Evers.

L’accord avec Comcast a ainsi entraîné une amélioration de 65% du débit pour les abonnés de Netflix mais aussi la colère du PDG de l’entreprise de SVoD, Reed Hastings, qui a multiplié les bras de fer commerciaux avec les FAI américains pour tenter d’éviter de les payer pour obtenir davantage de bande passante. Mais il a fini par céder.

Si l’on n’a pas encore de détails sur l’accord signé avec Verizon, le PDG de l’opérateur télécoms aurait confié qu’il était équivalent à celui conclu en février avec Comcast. Concrètement, Netflix ne passerait plus par un opérateur de transit pour se connecter au réseau de Verizon, mais bénéficierait d’une connexion directe. Ce qui devrait donc permettre d’éliminer les problèmes de débit dont souffrent les abonnés au service de streaming vidéo. Des accords similaires avec d’autres opérateurs, comme AT&T par exemple, devraient suivre.

Ce nouveau deal intervient à un moment clé, où le principe de la neutralité du Net semble avoir du plomb dans l’aile aux Etats-Unis. Ainsi, la Federal Communications Commission, chargée de réglementer et de contrôler les télécoms outre-Atlantique, vient de présenter plusieurs textes qui pourraient autoriser les FAI à facturer un débit préférentiel aux services Web. L’exception deviendrait la règle.

 Source : Ars Technica

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Cécile Bolesse