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N1000, de Canon : la couleur pour les groupes de travail

Avec sa qualité d’impression et son coût à la page, le modèle à jet d’encre de Canon joue dans la cour des laser d’entrée de gamme.

Avec ses formes rectangulaires proches de celles des imprimantes laser, la Canon N1000 sème tout de suite le trouble. Conçue pour des groupes de travail ayant un volume mensuel de 1 000 à 1 500 pages, ce modèle à jet d’encre permet à Canon de s’immiscer dans la famille des laser d’entrée de gamme. Cette imprimante à bulles d’encre offre la couleur là où les modèles laser, à prix égal, se contentent du monochrome. D’autres arguments plaident en sa faveur, une vitesse annoncée de 20 p/min en noir et blanc et 18 p/min en couleur ainsi qu’un coût à la page de 0,01 euros ht en monochrome et de 0,10 euros ht en couleur avec un taux de 5 % de remplissage (données du constructeur). Pourquoi l’entreprise se limiterait-elle au noir et blanc alors que pour des performances et un tarif équivalents, elle pourrait bénéficier d’une impression laser ? Impossible de répondre à cette question sans vérifier concrètement si les données avancées correspondent à la réalité.

0,121 euros ht par page

Notre laboratoire a donc procédé à des mesures de qualité, de rapidité d’impression, d’autonomie et de coût à la page. Il a également évalué d’autres aspects, comme l’ergonomie et la facilité d’utilisation. La Canon N1000 se montre rapide même si elle ne réussit pas à imprimer les 20 p/min attendues (lire mesures). Pour un document texte de cinq pages en mode brouillon, elle atteint, lors de nos tests (différents de ceux de Canon), un débit de 12,5 p/min. En mode standard, pour un volume de pages identiques, la N1000 requiert tout juste cinq secondes supplémentaires. En couleur, toujours selon nos tests, on est loin des 18 p/min, puisqu’en mode standard, il lui a fallu près de 50 secondes pour sortir un document composite couleur de deux pages. Cela étant, la qualité d’impression sur papier ordinaire est bonne, qu’il s’agisse de précision (exemplaire, d’après le laboratoire), de la densité et de la régularité des aplats, du rendu des couleurs, de la granularité ou encore des effets de bande. Seuls reproches, des grains visibles sur les parties claires et des traces laissées par le chariot sur les photos imprimées…En matière d’autonomie, avec un taux de remplissage de 5 %, 2 320 pages ont pu être imprimées en mode monochrome et 2 458 en couleur avant que les cartouches soient vides. Canon annonce 2 820 pages en noir et blanc et 3 470 en couleur. Compte tenu du prix des cartouches, le coût moyen global par page est de 0,121 euros ht, sachant que la tête d’impression doit être changée toutes les 50 000 pages. Une page en monochrome revient à 0,03 euros ht et à 0,09 euros ht en couleur.Reste l’ergonomie et la facilité d’utilisation. Toutes les opérations s’effectuent simplement sur la face avant : la visualisation et le contrôle de fonctions sur un panneau en haut à gauche, le remplacement des cartouches en haut à droite. Pour le contrôle, l’utilisateur bénéficie également du pilote NetSpot Job Monitor par le biais d’un navigateur Internet. L’autonomie papier évolue de 250 à 750 feuilles avec les deux bacs optionnels. La carte réseau est fournie avec le modèle N1000R, mais coûte 299 euros ht en option, alors qu’une carte 3Com ne coûte que 42 euros ht. Un défaut que Canon aurait pu éviter, compte tenu de la qualité de la N100. Prix : 1 300 euros ht.

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Rémi Langlet