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MWC 2018 : pourquoi Wiko, Asus et Alcatel sont les vraies stars du salon

A défaut de haut de gamme, les fabricants ont annoncé de nombreux smartphones très accessibles. En matière de design, les progrès sont impressionnants.

Le Samsung Galaxy S9, unique star du Mobile World Congress 2018 ? Certainement pas. Déserté – ou presque – par Huawei ou LG, le salon barcelonais n’a pas livré autant de mobiles premium que les années précédentes. Pourtant, cette édition est peut-être l’une des plus importantes. Jamais des fonctions réservées aux modèles haut de gamme n’avaient été si rapidement démocratisées. Cette évolution est symbolisée par trois de nos coups de cœur signés Wiko, Asus et Alcatel, vendus sous la barre des 250 euros. Des smartphones réellement accessibles au plus grand nombre.

Même Wiko fait rêver

Quelques heures après le lancement du View 2, le stand du fabricant chinois ne désemplit pas. Commercialisé au mois d’avril, le smartphone sera vendu 199 euros. A ce prix, Wiko intègre un écran sans bord avec encoche, un module caméra vertical et une fonction de reconnaissance faciale. Un clone de l’iPhone X ? Oui, mais pas que. Contrairement à ses habitudes, Wiko se passe de MediaTek pour se tourner vers Qualcomm. Le View 2 tourne grâce à un Snapdragon 435 (1,4 GHz), 3 Go de mémoire vive et 32 Go de stockage. Modeste, mais bien équilibré.

La configuration est très proche de celle de l’Asus ZenFone Max M1, qui arrivera en France en juillet à un tarif à peine supérieur (229 euros). S’il se contente du Snapdragon 425, le ZenFone Max M1 bénéficie d’une batterie de 4000 mAh, qui devrait lui offrir un excellent niveau d’endurance. Asus n’oublie pas la reconnaissance faciale et le double module caméra, avec un second objectif très grand angle à l’arrière.

Le bord à bord pour tous

De son côté, l’Alcatel 5 signe un renouveau bienvenu pour une marque qui s’est parfois perdue dans les tréfonds du design. Disponible dès le mois de mars à 229 euros, le smartphone est lui aussi équipé d’un grand écran (5,7 pouces) au format 18:9. La firme a particulièrement bien travaillé son design, qui a le mérite de se distinguer de la concurrence sans faute de goût. Lui aussi bénéficie d’une fonction de reconnaissance faciale, mais pas d’un processeur signé Qualcomm. L’Alcatel 5 embarque le MediaTek 6750 (1,5 GHz), une fois de plus avec 3 Go et 32 Go de stockage.

A eux seuls, ces trois smartphones redéfinissent ce qu’est un mobile à moins de 250 euros : une belle machine tournée vers les contenus vidéo et les réseaux sociaux, avec un immense écran bord à bord comme arme de séduction. Avant de les tester, il est difficile de se prononcer sur les qualités intrinsèques de ces trois nouveaux modèles. L’existence de ces produits abordables suffit toutefois à prendre la mesure de l’importance de cette édition du Mobile World Congress, qui aura vu disparaître les smartphones tels que nous les connaissions depuis 10 ans.

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Raphaël GRABLY