(Mise à jour) La condamnation de Softimage Co. n'atteint pas Microsoft
La société devra payer 562 000 euros aux créateurs du logiciel Character pour parasitisme, pas pour contrefaçon. Microsoft, maison-mère au moment des faits, est mis hors de cause.
Première publication le 25 juin 2003 Seul le code source d'un logiciel est soumis au droit d'auteur, pas ses fonctionnalités. Or, du logiciel que Microsoft est censé avoir piraté, ce qui a donné lieu à une condamnation et à une amende de 425 000 dollars en 2001,
l'éditeur affirme n'avoir repris que certaines fonctionnalités. Et aurait réécrit le code.C'est en se basant sur cette subtilité juridique que Microsoft compte ' laver son honneur ' devant la douzième chambre de la cour d'appel de Versailles. L'histoire est tortueuse et fleure bon la lutte du
' gros méchant éditeur ' contre le ' petit artisan développeur spolié '.A la fin des années 1980, Raymond Perrin et Isabelle Cuadros créent un logiciel d'animation 3D, Character. Ils intéressent une société, Softimage, avec laquelle ils signent finalement un contrat en 1992 pour intégrer Character au
produit de Softimage.