Jusqu’à présent, Unix régnait en maître dans les installations de clusters pour prestataires de services web et portails. Avec Application Center 2000 (AC 2000), Microsoft assure la configuration en grappes de stations Windows 2000, ainsi que l’équilibrage de charge et la gestion de la disponibilité d’infrastructures complexes.AC 2000 met les clusters à portée de son architecture . NET : il permet de grouper logiquement un ensemble de serveurs tout en centralisant leur administration. L’un des serveurs constituant le cluster est utilisé comme console d’administration. Différents types de rapports de performances sont proposés. AC 2000 constitue une surcouche du système d’exploitation de chaque serveur et fonctionne sur le principe de l’agrégation d’applications. L’administrateur définit un ensemble de ressources destinées à servir les requêtes externes, qu’elles soient composées de services web, d’applications hébergées ou d’entrées système.
Les mises à jour des serveurs se font l’une après l’autre
Regroupant en un point d’administration unique la gestion de fonctions intégrées à Windows 2000, AC 2000 répartit la charge IP entre les serveurs constituant le cluster. La fonction component load balancing permet à une application installée sur le cluster d’appeler des composants COM (Component Object Model) afin de les exécuter sur des serveurs externes au frontal web. En pratique, AC 2000 devrait surtout améliorer la disponibilité de service. En cas de plantage d’un serveur, il répartit automatiquement le trafic sur les machines disponibles. Enfin, il simplifie les mises à jour des logiciels équipant les serveurs. Par le biais d’un script, ceux-ci sont mis à jour l’un après l’autre, garantissant ainsi un fonctionnement continu du cluster. AC 2000 est commercialisé au prix de 3 000 dollars (3 267 euros) par processeur.
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