Cette décision est liée au fait que MCI-Worldcom n’a pas été retenue en Allemagne pour cette technologie qui doit permettre aux opérateurs de commercialiser accès Internet et téléphonie directement aux particuliers ou aux entreprises par les voies hertziennes. La maison mère MCI-Worldcom ne souhaitait donc pas investir dans un ou deux pays.
De surcroît, la boucle locale radio devrait plutôt, selon le président de la filiale française, Dominique Lancrenon, être l’apanage d’opérateurs spécialisés ou de niches.
Par contre, MCI-Worldcom attend beaucoup du dégroupage de la boucle locale filaire de France Télécom. L’opérateur compte en effet nombre de PME-PMI parmi ses 2 000 clients actuels, principales cibles du dégroupage, à qui les opérateurs espèrent, par exemple, vendre de l’accès ADSL.
En Allemagne et aux Pays-Bas, où le dégroupage de la paire de cuivre nue est autorisé, l’opérateur participe déjà à des tests.
Pour Dominique Lancrenon, le dégroupage va toutefois nécessiter de lourds investissements pour installer les équipements de raccordement près des commutateurs d’acheminement de France Télécom. “La collaboration de lopérateur dominant est incontournable “, estime-t-il. Mise en garde ou simple constat?
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