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Macromedia Director MX, fin prêt pour le web

Flanqué de Flash Communication Server, Director MX s’adjoint un serveur et un accès direct aux SGBD.

La version MX de Macromedia Director surprend, avec sa nouvelle architecture client-serveur. Conçu à l’origine comme un atelier pour poste de travail, ce logiciel prenait alors en charge la conception de contenus interactifs sur CD-ROM, dans leurs formats natifs (bitmap, AVI ou QuickTime, WAV). En 1996, il amorce un timide virage vers le web, avec le module d’extension Shockwave destiné aux navigateurs. Celui-ci permettait de lire ces contenus essentiellement à partir d’un intranet (la lourdeur des contenus leur interdisant un réel usage sur le web). Aujourd’hui, Macromedia innove, en intégrant à Director MX la solution client-serveur Flash Communication Server, l’autorisant ainsi à publier des animations vectorielles sur Internet et à accéder directement aux SGBD.Cette propriété est rendue possible grâce à une compression forte des fichiers, suivant les normes MP3 pour le son, MPEG-2 et MPEG-4 pour la vidéo (codec Sorenson Spark). Un CD-ROM développé à l’aide de Director MX pourra, par exemple, piloter des contenus web sur des lignes à plus faible débit, en complément de données stockées sur le poste client. Des fonctions qui s’avèrent particulièrement utiles pour les encyclopédies et leurs options de mise à jour, ou encore pour les jeux de rôle en réseau.

L’ergonomie MX

Par ailleurs, Director MX peut publier ces animations vectorielles à l’aide du langage Lingo, qui retrouve ainsi une deuxième jeunesse. Au passage, Macromedia rajeunit l’interface de l’outil, qui n’avait pas évolué depuis cinq ans. Il dispose dorénavant, en version complète, de palettes empilables, d’un inspecteur de propriétés et d’un autre d’objets : ” Celui-ci permet d’afficher sous la forme de vues toutes les fonctions Lingo assemblées dans une animation “, explique Lionel Lemoine, ingénieur avant-vente chez Macromedia.

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Francisco Villacampa