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Lotus donne corps à sa stratégie de gestion de la connaissance

Avec l’annonce de Discovery Server 1.0, Lotus dispose enfin d’une solution complète.

Exit Raven, vive Knowledge Discovery System. La solution de gestion de la connaissance de Lotus a trouvé son véritable nom commercial en même temps qu’était dévoilé son principal composant, mi-janvier à Orlando (Floride), lors de la huitième édition de Lotusphere. Discovery Server apporte la brique d’intelligence nécessaire pour alimenter le logiciel de création et de gestion de portails, K-station, qui constitue le second module de l’offre.Avec ces deux outils, Lotus se targue de disposer de la seule offre complète et packagée de gestion de la connaissance. Il faudra toutefois encore attendre plusieurs semaines avant de pouvoir tester l’ensemble de l’offre, car le logiciel Discovery Server 1. 0 ne sera disponible qu’à la fin du premier trimestre 2001. Si la solution de Lotus tient ses promesses, elle devrait révolutionner l’accès au savoir au sein de l’entreprise. Elle va, en effet, au-delà de la recherche et de la classification automatiques de documents.

L’utilisateur est pisté par l’application

Ce type de fonctions est déjà proposé par de nombreux éditeurs spécialisés dans l’analyse sémantique. Le pari de Lotus est de croiser ces traitements avec une gestion dynamique des profils d’utilisateurs. Discovery Server récupère les premiers éléments d’informations sur les utilisateurs en interrogeant l’annuaire de Domino ou encore des annuaires LDAP. L’application enrichit ensuite sa connaissance de leurs centres d’intérêts en pistant leurs actions, notamment à travers la messagerie. Par la suite, face à une demande d’expertise, le logiciel est en mesure de proposer une liste de documents mais également de spécialistes.La présentation de Discovery Server a quelque peu éclipsé les autres annonces faites par Lotus, pourtant en phase avec les préoccupations du moment. Ainsi, l’éditeur s’apprête à louer, sous son nom, ses logiciels de gestion de messagerie instantanée, Sametime, et de création d’espaces de collaboration, QuickPlace. Toutefois, la filiale d’IBM ne proposera pas de développement spécifique en ligne. Les entreprises qui veulent du sur-mesure devront se tourner vers les fournisseurs d’applications hébergées partenaires. Par ailleurs, Lotus ouvre son logiciel de travail de groupe aux téléphones mobiles et assistants personnels grâce à l’ajout de la brique Domino Everyplace.

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Olivier Roberget