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L’Istia forme des chefs de projet de veille

L’Institut des sciences et techniques de l’ingénieur d’Angers propose un DESS d’intelligence économique. Il forme des cadres capables de gérer des projets informatiques liés à la gestion de la connaissance.

Dans le petit monde des formations à l’intelligence économique, le DESS information stratégique et innovation technologique d’Angers occupe le créneau informatique. Là où d’autres préparent aux postes stratégiques de l’entreprise, celui-ci forme “des cadres sachant manager des équipes informatiques “, selon Henri Samier, responsable pédagogique à l’Institut des sciences et techniques de l’ingénieur d’Angers (Istia). Chaque année, une vingtaine d’étudiants de niveau bac + 4 sont ainsi préparés aux métiers de chef de projet intranet, de responsable de cellule de veille ou de consultant en travail collaboratif.L’année de formation s’effectue en deux temps. De septembre à février, cinq cents heures de cours réparties sur cinq modules. Le plus long – gestion de projet – dure cent quatre-vingts heures. Il inclut le management d’équipes, les méthodes de conception de produits et l’ingénierie simultanée. Le tout sera complété d’un enseignement aux logiciels de traitement de l’information et de travail collaboratif, avec une attention particulière apportée à Lotus Notes.

Une forte appétence requise en informatique

Seconde période : un stage en entreprise qui dure six mois. “Les propositions se répartissent équitablement, explique Henri Samier. Un tiers pour la recherche d’information au sein de cabinets de conseil, un tiers pour des projets de type gestion de la connaissance, et un tiers pour des métiers de conseil en systèmes d’information. En termes de propositions d’emploi après la formation, on retrouve à peu près les mêmes proportions.”Si les prérequis informatiques ne sont pas indispensables, mieux vaut cependant aimer cette matière. “Nous avons réalisé en travaux pratiques l’installation d’un serveur d’e-mails sous Linux, se souvient Eric Zittel, un ancien élève aujourd’hui responsable qualité chez ARM, éditeur de solutions logicielles pour microprocesseurs. Cela ne signifie pas que les moindres détails ont été compris par tous.”Titulaire d’une maîtrise de physique appliquée, il a finalement été embauché dans l’entreprise qui l’avait pris en stage et apprécié sa double compétence. “J’ai pu faire valoir à la fois ma connaissance des structures complexes et celle du traitement de l’information.”

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Philippe Billard