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L’interface de programmation JMS

Le Java Message Service équipe désormais les serveurs J2EE 1.3 de services natifs de gestion unifiée de messages asynchrones et synchrones.

A ce jour, l’interface de programmation (API) Java Message Service (JMS) demeure la seule tentative réussie de standardisation des MOM (Message Oriented Middleware). Née en 1998, elle est le fruit d’un travail mené, sous l’égide de Sun, par plusieurs éditeurs du secteur, dont Progress Software. Son ambition était de réitérer pour la couche transport d’une intégration lâche entre applications ce que JDBC avait fait pour les bases de données. En effet, l’API JMS a l’avantage d’homogénéiser les interfaces de programmation de MOM jusque-là propriétaires. Elle facilite ainsi l’interchangeabilité de leurs couches de transport. De ce fait, la modification du code sur chaque application cible ne s’impose plus. Les directions informatiques tirent aussi parti de la réutilisation des compétences acquises, quelle que soit la solution JMS. La standardisation de celle-ci garantit la disponibilité des mises à jour sur toutes les plates-formes. Aujourd’hui, son enracinement débouche sur une convergence avec le service J2EE Connector Architecture pour l’interconnexion des progiciels.Depuis le début de l’année, JMS, qui gère messages synchrones et asynchrones à partir d’une interface unique, franchit une nouvelle étape importante. Il prend, en effet, sa place parmi les services d’application J2EE. La norme J2EE 1.3 impose son implémentation en natif, et non plus par le biais d’une simple API. Désormais, l’acheminement des messages est pris en charge par les Enterprise Java Beans (EJB). JMS trouve enfin sa raison d’être en tant que brique de base de l’infrastructure J2EE.

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Samuel Cadogan