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L’intégration d’un NAS à un SAN

Service de fichiers sur IP et réseaux de stockage Fibre Channel, souvent présentés comme concurrents, sont pourtant, dans certains cas, complémentaires.

Le concept du NAS (Network Attached Storage) est souvent opposé à celui du SAN (Storage Area Network). La première architecture garantit le partage sur IP de fichiers Unix ou Windows. L’autre repose sur la mutualisation des espaces de stockage pour des accès en mode blocs (échange d’instructions SCSI). Au sein d’un tel réseau de stockage ?” en Fibre Channel, le plus souvent ?”, les serveurs “voient” les disques mutualisés comme des entités internes. Pourtant, ces deux approches ne sont pas toujours concurrentes. Pour preuve, l’offre “mixte” présentée par plusieurs éditeurs et constructeurs, au premier rang desquels figurent Tivoli, Veritas et EMC. Chacun d’eux propose un service de fichiers venant puiser dans les ressources du SAN. La solution se présente sous la forme d’un moteur NAS (appelé aussi “tête” NAS) placé à la périphérie du réseau de stockage et par lequel transitent les requêtes. Bien sûr, pour fonctionner, ce service de fichiers doit reconnaître les disques en présence sur le SAN. Or ce n’est pas toujours le cas. Ainsi, la tête NAS d’EMC n’admettra que les baies Symmetrix. IBM quant à lui, vient tout juste d’annoncer que sa passerelle pourra désormais s’appuyer sur les baies 9900 de HDS. D’autres constructeurs, comme MTI, présentent une architecture équivalente à l’intérieur de leur baie. Celle-ci intègre alors un service de fichiers, un commutateur et des disques. Le tout relié en Fibre Channel. Ainsi, les serveurs de l’entreprise s’adressent soit à la brique NAS pour un partage de fichiers, soit directement aux disques pour des accès blocs.

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Vincent Berdot