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L’intégration de NT dans l’AS/400 simplifie l’administration du réseau

L’intégration physique des deux systèmes allège non seulement l’exploitation du réseau de l’entreprise, mais semble aussi le fiabiliser. Une solution particulièrement adaptée aux PME.

La déferlante de la micro-informatique aurait pu être fatale à l’AS/400 (*). Mais le vétéran de la mini-informatique a su résister grâce à sa fiabilité, à sa capacité de stockage et au poids de son constructeur, IBM. Sa reconquête de l’entreprise ne dépend plus désormais que d’une seule condition : son interopérabilité avec les plates-formes micro, Windows NT en tête. Après des débuts difficiles, dus à la complexité des passerelles à mettre en place, l’interconnexion des deux environnements a évolué, jusqu’à l’intégration physique des systèmes.L’AS/400e (aujourd’hui appelé serveur xSeries intégré) peut ainsi recevoir une ou plusieurs cartes IPCS (Integrated PC Server) Windows NT ou 2000. Principal avantage, l’administration et la maintenance sont centralisées, réduisant de fait les coûts d’exploitation. “C’est une solution économique pour les PME et facile à gérer, affirme Claude Vidaillac, responsable informatique d’ABC Technology. Nos applications micro et AS/400 sont aujourd’hui gérées en une seule fois.” La carte IPCS peut aussi agir comme un contrôleur de domaines sur une base de sécurité unique, pour propager les règles de sécurité à différents domaines, qu’ils soient NT ou AS/400.

L’AS/400 reste maître du jeu

Dans ce type de plate-forme intégrée, l’AS/400 et le serveur NT se partagent l’espace disque, les bus internes et, bien sûr, l’alimentation. L’AS/400 reste en tout cas ma”tre du système. “Nous pouvons pratiquer des opérations de maintenance sur le serveur sans éteindre l’AS/400, mais le contraire est impossible. Nous avons par contre deux consoles d’administration, une pour chaque environnement”, signale Jean-Louis Lefebvre de la société Bénéteau.Les postes clients peuvent se connecter directement à l’un ou l’autre des systèmes, ayant chacun une adresse IP propre. “Mais les PC des utilisateurs sont obligatoirement équipés de client Access pour accéder à l’AS/400”, précise Claude Vidaillac d’ABC Technology. La seule interface réalisée par l’entreprise entre le système de gestion stocké sur l’AS/400 et Windows NT consiste en quelques macros établies sous Excel, permettant de récupérer des données extraites par l’outil de requête AS/400 Query.Bien que très satisfait par son système tout-en-un, le responsable informatique d’ABC Technology reste prudent : “Il faut se souvenir que ce sont deux environnements très différents. C’est pourquoi, il vaut mieux ne pas tout uniformiser. Je préfère, par exemple, saisir les droits d’accès des utilisateurs sur chacun des deux systèmes au lieu de demander une mise à jour automatique. Nous avons par ailleurs un serveur NT externe dédié à Notes, que je n’ai pas voulu intégrer à l’AS/400 : il ne faut jamais mettre tous ses ?”ufs dans le même panier.” Un raisonnement qui va à l’encontre de la politique de Bénéteau, qui a justement choisi l’AS/400e pour offrir à son serveur NT une architecture matérielle fiable (l’AS/400e de Bénéteau n’héberge pas d’application de gestion). “Mais le système est vraiment cher si on se cantonne à cette utilisation”, confie Jean-Louis Lefebvre. Native chez l’AS/400e, l’intégration d’une carte IPCS est a priori possible sur des modèles d’AS/400 antérieurs, à condition qu’ils tournent sur la version 4 du système d’exploitation OS/400 : il faut vérifier au cas par cas si la machine dispose des ressources et de la place nécessaires à l’intégration de la carte. * L’AS/400 a récemment été rebaptisé iSeries 400 et a rejoint la gamme eServer d’IBM.

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JULIE DE MESLON