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L’Inria recrute et ouvre ses portes au grand public

L’Institut national de la recherche en informatique et en automatique (Inria) organise, les 23, 24 et 28 mars, sur ses cinq sites (Rennes, Nancy, Grenoble, Sophia-Antipolis et Rocquencourt) deux journées de rencontres et d’information.

Dans le cadre du plan gouvernemental pour la société de l’information, les crédits que l’Inria réclamait depuis plusieurs années à l’Etat, ainsi que son autorité de tutelle, ont enfin été débloqués. En conséquence, l’institut devrait augmenter ses effectifs de 50% à l’horizon 2003.L’Inria tente donc aujourd’hui de se faire connaître bien au-delà de son cercle premier d’activité. Avec l’opération organisée les 23 et 24 mars dans toute la France, l’objectif est de séduire, et, si possible, d’intégrer dans ses rangs, une nouvelle population de collaborateurs.Ce week-end, les visiteurs de l’Inria pourront donc rencontrer les équipes de l’Institut et découvrir, au moyen de présentations et de projections vidéo, les différents travaux de recherche en cours.En pratique, les scientifiques, chercheurs confirmés, enseignants-chercheurs, et autres ingénieurs disposent de plusieurs voies d’accès pour rejoindre les équipes de l’Inria.

Des possibilités étendues

Tout d’abord, l’Inria organise des concours périodiquement. Ils concernent aussi les spécialistes des affaires juridiques, des ressources humaines et de la communication. Le prochain concours devrait être ouvert dès le mois d’avril.
D’autre part, l’Inria propose des postes d’ingénieurs-associés pour une durée de deux ans. Des possibilités d’accueil ” en détachement ou en délégation ” existent également pour les enseignants-chercheurs et les ingénieurs.Enfin, l’Inria ouvre des postes à des scientifiques étrangers, ainsi qu’à des ingénieurs issus du milieu industriel (génie logiciel, télécommunications, automatique et traitement d’images…).Créé en 1967, l’Inria mène aujourd’hui de front quelque quatre-vingt sept projets dans le domaine des sciences et des technologies de l’information, le plus souvent en partenariat avec des universités et des organismes de recherche.Parallèlement, l’institut a également, par le biais de son département Inria-Transfert, une activité d’incubateur virtuel de jeunes pousses. Cette politique volontariste de transfert technologique conduit l’institut à promouvoir, avec d’autres établissements financiers, Isource, le premier fonds d’amorçage français pour les sociétés de haute technologie dans les NTIC.

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Philippe Crouzillacq