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L’informatique selon Ldlc. com a une définition très large

Spécialiste de la vente de produits informatiques, Ldlc. com reprend 35 % de GameAMP. Le site mise sur le développement de contenu et sur les services pour les professionnels.

Acquisitions, concentrations et fusions sont devenues le meilleur moyen de progresser dans le domaine du commerce sur internet. Ainsi, Ldlc. com poursuit une politique d’acquisition de contenu. Le site de commerce électronique spécialisé dans la vente de produits informatiques et numériques vient de reprendre, à travers une augmentation de capital de 3 millions de francs, 35 % de la société GameAMP, qui exploite le site de vente de jeux électroniques GameKult. Cette prise de participation intervient quelques mois après le rachat du site hardware. fr et le lancement d’un site d’assistance en ligne, aideonline. com. “Un site de distribution informatique ne peut se suffire à lui-même. Pour optimiser la distribution, la clé consiste à offrir des services basés sur le contenu. Cela permet aux particuliers de faire du ” one stop shopping ” : se renseigner, réfléchir et acheter “, souligne Olivier de la Clergerie, directeur financier du site. Une stratégie qui sert essentiellement le grand public. Pour sa clientèle de professionnels – un tiers du chiffre d’affaires -, Ldlc. com a préféré développer les services. Cinq personnes assurent un suivi spécifique pour la clientèle au sein de l’entreprise.Par ailleurs, le site propose des livraisons dans la journée à Lyon. A terme, Ldlc. com envisage de dupliquer son site pour les grands comptes, avec des lignes de produits spécifiquement dédiées.Mais cette stratégie ne semble pas avoir convaincu les investisseurs. L’action Ldlc. com n’a jamais vraiment décollé au-dessus de son cours d’introduction au Marché Libre. La société table sur un chiffre d’affaires de 60 millions de francs en 2001. Ses investissements dans la publicité ont atteint 3 millions de francs l’année dernière.A titre de comparaison, le site Topachat, filiale lyonnaise d’Ixo positionnée sur le même créneau, a investi 15 millions de francs dans la publicité en ligne en 2000. Reste à évaluer le rapport entre ces investissements et le turnover réel des clients de chaque site.

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rançois Sapy