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L’Eye-box ONE séduit par sa convivialité

Le serveur tout-en-un de RightVision propose une interface d’accès au web, mais des fonctions restent à améliorer.

Destiné aux PME, l’Eye-box ONE de RightVision se présente sous la forme d’une bo”te noire prête à l’emploi, regroupant sous forme de services toutes les fonctions couramment utilisées dans une PME : serveur de fichiers SMB (Samba) ; serveur web (Apache), serveur FTP, serveur de courrier électronique (sendmail) et même petit serveur d’annuaires LDAP (Linux OpenLDAP). Pour se démarquer de ses concurrents, le constructeur français ajoute à cette nouvelle version une interface utilisateur originale, où la boîte aux lettres électronique, l’agenda et les répertoires de fichiers personnels sont accessibles par un simple navigateur HTML. D’un graphisme agréable, cette interface web est également simple à utiliser. Elle ne peut cependant pas encore rivaliser avec des outils plus traditionnels, tels qu’un agenda logiciel ou un client de messagerie. Si l’on écarte les lourdeurs inévitables des interfaces HTML, on remarque néanmoins que certaines fonctions ou options annoncées manquent à l’appel. Lors de nos tests, le correcteur orthographique n’a pas fonctionné, et les fichiers d’aide destinés aux utilisateurs pour la gestion des dossiers de messageries sont restés introuvables.

Des fonctions faciles à configurer

Malgré ces défauts, l’Eye-box n’en est pas moins l’un des serveurs dédiés multifonctions les plus complets de sa catégorie. Basé sur Linux Red Hat 6. 1, il dispose de fonctions de routage RNIS simples et complètes (l’ADSL sera disponible fin septembre), d’un serveur de nom (DNS) et d’un coupe-feu par inspection de paquets, toutes ces fonctions étant assez faciles à configurer. Là encore, l’interface est agréable à utiliser, mais certains services d’alerte et de corrélation des paramètres saisis dans les différents écrans de configuration font défaut. Il est ainsi tout à fait possible d’accorder plus d’espace disque à un utilisateur que n’en dispose le groupe auquel il appartient. En d’autres termes, l’Eye-box fait un pas de plus vers une installation réellement accessible à des entreprises ne disposant pas de compétences informatiques. RightVision a incontestablement su pousser plus loin que ses concurrents le principe de la boîte noire à tout faire. Reste à concrétiser son avantage en consolidant ses fonctions d’administration et d’exploitation.

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PAUL PHILIPON-DOLLET