Les vainqueurs

Les vainqueurs : DM-MV530i, de Canon

On aime…

Le nombre et la diversité des connecteurs

Le Canon DM-MV530i fait un sans faute en ce qui concerne les connecteurs. Ce caméscope est en effet équipé d’entrées et sorties vidéo composite, S-Video et DV et d’une entrée Synchro. Ce qui lui ouvre toutes les possibilités de transfert des images dans les deux sens et de manipulation, sur un téléviseur ou un micro, en analogique comme en numérique.

Quant aux photos, vous pourrez les transférer rapidement sur ordinateur grâce à la prise USB.

La carte de 8 Mo livrée pour les photos

Les caméscopes n’ont pas les qualités techniques suffisantes pour remplacer un appareil photo numérique, mais ils peuvent servir d’appareil d’appoint. En ce cas, la présence d’une carte mémoire évite de stocker les images sur la bande vidéo. Ainsi, vous serez plus libre pour décharger vos photos sur l’ordinateur et les trier. La qualité des photos est également meilleure que celle des images stockées sur la bande. La carte livrée avec l’appareil Canon, une carte MMC de 8 Mo, ne vous permettra pas de mitrailler sans retenue, mais elle est suffisante pour une utilisation courante.

On n’aime pas…

Le bourdonnement

Si, lorsque vous filmez un paysage, vous appréciez le chant des petits oiseaux, il risque d’être couvert par le bruit du caméscope lors de la prise de vue. En effet, le Canon émet un bourdonnement qui n’échappera pas à la sensibilité du microphone et sera enregistré sur la bande-son.

L’autonomie

Il n’a fallu que 1 heure et 13 minutes (en mode enregistrement avec écran LCD allumé) pour que la batterie soit entièrement déchargée. C’est l’autonomie la plus faible de ce comparatif. En utilisant le viseur optique au lieu de l’écran LCD, gros consommateur d’énergie, vous pouvez certes gagner quelques précieuses minutes en autonomie. Mais pour plus de tranquillité, mieux vaut prévoir l’achat d’une batterie de rechange.

Les vainqueurs : VMD722, de Thomson

On aime…

La facilité de réglage de l’écran LCD

Alors que sur la plupart des modèles testés, il faut jongler avec les multiples menus, le Thomson propose de régler la luminosité et le contraste de l’écran LCD par une molette. Une volonté de simplification que l’on retrouve dans tous les menus de ce caméscope.

Le mode nocturne et la torche

On ne filme pas toujours dans des conditions idéales de luminosité. Comme de nombreux autres fabricants, Thomson a doté son appareil d’un mode nocturne, baptisé Digital Night Scope. On obtient ainsi une image d’une qualité satisfaisante en luminosité moyenne, mais en contrepartie il ralentit la mise au point. Attention, il ne fait pas de miracles : il devient inefficace en obscurité totale. Un défaut compensé par l’efficacité de la torche.

On n’aime pas…

L’absence d’entrée microphone

Si le caméscope est doté d’un microphone intégré, il est impossible de lui brancher un micro supplémentaire, par exemple pour insérer des commentaires lors du montage vidéo. Un défaut partagé par les deux modèles de Sharp et le JVC testés dans ce comparatif.

Le viseur optique en noir et blanc

Pour économiser la batterie ou en cas de trop forte luminosité, il est parfois préférable d’utiliser le viseur optique au lieu de l’écran LCD. Mais comme pour les modèles de JVC, Samsung et Panasonic testés, le viseur du Thomson ne propose qu’une image en noir et blanc. Si cela ne gêne pas pour le cadrage, il est plus difficile d’évaluer la qualité de lexposition dans ces conditions.

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Coralie Cathelinais