Les vainqueurs

Un vainqueur : Microsoft SideWinder Force Feedback 2

On aime… la stabilité

Pour faire glisser le SideWinder Force Feedback 2 du bureau, il faut y mettre de l’énergie, tant son socle est lourd et imposant. Grâce à cette stabilité, vous pouvez vous permettre toutes les fantaisies possibles avec un avion : manche en butée et mouvements brusques pour éviter l’ennemi en face à face. Dans toutes les situations, votre joystick gardera en permanence les pieds sur terre !

On aime… les réglages disponibles

Manette des gaz, boutons de changement de vue, chapeau chinois pour tourner la tête à l’intérieur du cockpit, gâchette…

Toutes les commandes du SideWinder Force Feedback 2 tombent sous les doigts naturellement

On aime… la précision du manche

On s’y croirait ! Que ce soit pour la simple simulation de vol ou pour le combat aérien, ce joystick offre une précision étonnante.

Le système de retour de force est remarquable. Lorsque l’avion perd de la vitesse, les commandes se ramollissent et quand vous essuyez un tir nourri de l’ennemi, vous ressentez les impacts des balles dans le manche. De quoi rentrer la tête dans les épaules

On aime… le bloc d’alimentation intégré au joystick

Bon nombre de périphériques sont munis de transformateurs de courant. Pour peu que ceux-ci soient externes, vos prises électriques se couvrent de gros blocs noirs qui finissent par s’entrechoquer… et qui par conséquent se débranchent trop souvent intempestivement.

Pour les trois manettes à retour de force, le moteur nécessite une alimentation supplémentaire qui ne peut venir du seul câble USB.

Seul, Microsoft a eu la bonne idée d’intégrer directement le bloc d’alimentation dans le socle du joystick, ce qui permet de brancher directement le joystick au secteur

On n’aime pas… le bruit du retour de force

Lorsque vous disposez d’un bon système audio, il est tout de même dommage de gâcher le plaisir du jeu à cause du bruit provoqué par le moteur du système de retour de force

On n’aime pas… l’absence de jeu

Au prix de 105 euros (688,75 francs) Microsoft aurait au moins pu offrir avec son joystick une version, même limitée, d’un des jeux de combat aérien dont il est l’éditeur. Histoire de montrer de quoi le système de retour de force est capable. Il faut dire que mis à part Logitech, aucun des autres constructeurs de joystick de ce comparatif n’en fournit. Alors pourquoi faire du zèle ?

un vainqueur : Thrustmaster Top Gun Afterburner II

On aime… la longueur du câble de raccordement

Il est toujours agaçant de se retrouver entravé dans ses mouvements à cause d’une souris ou d’un clavier dont les fils sont trop courts et tellement tendus qu’ils risquent de se débrancher. C’est encore plus vrai avec un joystick. Avec son câble de raccordement d’une longueur de 2,60 m, le modèle de Thrustmaster ne vous obligera pas à vous coller la figure sur le moniteur, ni à jouer avec le joystick sur les genoux

On aime… la molette de réglage de la résistance

Cette molette est placée sous le socle du joystick afin de doser la force nécessaire pour bouger le manche. On peut ainsi l’adapter au goût de chacun. Bonne idée, mais dommage que la molette laisse peu de choix entre une position très molle ou une autre très rigide. On aurait préféré une plus grande amplitude dans les réglages

On aime… la précision

Piloter un petit Piper Club, le Concorde ou un mythique Spitfire est un vrai plaisir avec le Top Gun Afterburner II. Notre jury, composé de trois personnes dont une possédant une licence de pilote d’avion, a apprécié la précision et le réalisme que procurait ce manche à balai lors des évolutions aériennes. En ce qui concerne la précision, il en vient même à surclasser les joysticks dotés d’un système de retour de force. Il en est de même pour sa manette des gaz très ergonomique qui assure précision et confort

On aime… l’ergonomie

Voici le joystick à l’ergonomie la plus particulière de ce banc d’essai. Il est en effet capable de se scinder en deux parties pour plus de confort. Une pour la poignée de gaz, lautre pour le manche à balai.

Autre bon point : chacun peut régler la commande de palonnier sur une petite manette placée sous la commande de gaz ou utiliser la rotation du manche à balai

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Sylvain Biget