Passer au contenu

Les taxis carburent au satellite

C’est grâce à lui que vous pouvez trouver un taxi en quelques minutes. Le repérage par satellite (GPS) est couramment utilisé par les compagnies de taxis. Mais comment ça marche ?

Développé initialement pour l’armée américaine, le système GPS, ou Global Positioning System, s’appuie sur une constellation de 24 satellites qui effectuent deux fois par jour une rotation complète autour du globe, à 20 000 kilomètres au-dessus de nos têtes. Les satellites transmettent leur position et leur altitude à un poste GPS sur terre. En mesurant l’intervalle entre la transmission et la réception du signal, le récepteur peut ainsi déterminer des coordonnées qui lui indiquent sa propre position, partout dans le monde, sur terre, en mer ou dans les airs.
Tout le monde y trouve son compteDepuis plusieurs années, l’utilisation du repérage par satellite s’est généralisée auprès des compagnies de taxis.
Le GPS, couplé à la radio, est même devenu un outil indispensable pour les chauffeurs, qui rentabilisent ainsi mieux leur temps de travail, et pour les sociétés de taxis, qui y trouvent une aide précieuse pour rationaliser la gestion de leur flotte de véhicules. Enfin, il a permis d’améliorer le service aux clients en réduisant les délais d’attente.Mais derrière l’apparente simplicité du procédé se cache un système informatique qui centralise une multitude de données hétérogènes : les appels téléphoniques des clients, la cartographie des zones pour repérer les voitures, les informations envoyées et reçues par les chauffeurs, ainsi que les paiements effectués par carte bancaire.Au siège des Taxis bleus, à Sevran (Seine-Saint-Denis), s’orchestre l’un de ces ballets numériques. Cette société loue son service GPS à quelque 2 500 chauffeurs de taxis parisiens, moyennant une somme de 1 700 francs par mois. Mais comment font-ils pour être au bon endroit au bon moment? Voici le détail en trois étapes.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Marc Zaffagni Reportage photos William Parra