Testée dans son édition Deluxe, la version 3.0 de Goback donne quelques pistes pour restaurer tout ou partie d’un système et, par-là même, du contenu du disque dur. Lors de son installation, l’utilitaire se réserve 10 % de l’espace disque total du PC ou, à défaut, 50 % de l’espace disque réellement disponible. Dans le cas d’un disque dur de très grande capacité, il peut être utile d’augmenter l’espace alloué à l’espace de sauvegarde géré par Goback. Le logiciel va ensuite suivre toutes les modifications du système, et les garder en mémoire dans son espace réservé.Dans le cas d’une instabilité du système ?” attaque virale, téléchargement de logiciel incompatible ?” ou tout simplement après une fausse man?”uvre, il sera possible de demander à l’outil de retrouver le disque dur tel qu’il était quelques minutes, heures ou jours auparavant (la limite étant fixée par la taille réservée sur le disque dur). Toute demande de remontée dans le temps nécessite le redémarrage de la machine. L’éditeur, Roxio, a également prévu une fonction d’automatisation de retour en arrière, visant plus particulièrement les administrateurs de postes en libre-service (librairies, cybercafés, etc.). Celle-ci peut-être activée dans la fenêtre options de l’utilitaire. Dans cette même fenêtre, il est aussi possible d’effacer manuellement l’historique des événements.
Restaurer un document écrasé sans redémarrage
Pour augmenter l’attractivité de Goback, son éditeur a ajouté une fonction qui se révèle fort utile. Le logiciel permet ainsi de restaurer toutes les versions successives d’un document, même écrasé, et cette fois, sans redémarrer la machine. Après ouverture de l’Explorateur Windows, et en cliquant sur le fichier ciblé avec le bouton droit de la souris, le menu contextuel classique se dote d’une option autorisant la visualisation des versions du document conservées par Goback. Enfin, il est également possible de créer un disque virtuel, consultable comme n’importe quelle partition d’un disque dur, sans réinitialisation. Attention, malgré les possibilités de compression du logiciel, à la gestion de l’espace disque : lors de la prise en main, la création d’une telle copie a occupé plus de 2 Go, pour près de 5 Go de données réellement inscrites sur le disque dur “surveillé”.
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