Passer au contenu

Les progiciels parés pour le passage aux normes IAS

Les systèmes de gestion et de reporting devront être prêts pour 2005. Les projets nécessiteront moins un changement d’outil qu’une révision de leur paramétrage.

Avec l’adoption en mai 2002 par le Parlement européen des normes de comptabilité IAS (International Accounting Standards, ou IFRS pour International Financial Reporting Standards), c’est un nouveau grand chantier qui se profile pour les entreprises. Ces normes imposeront en particulier un reporting analytique de leur activité selon deux axes, par activité et par région, à partir de 2005.Mais un simple toilettage des outils de reporting risque de ne pas suffire : “Bien que les normes IAS ne concernent que la façon dont sont communiqués les comptes, c’est toute la chaîne de production de l’information financière qui sera touchée”, explique Vincent de Poret, Solution Manager mySAP Financials chez SAP. Ces normes exigeant la communication de plus d’information, plus souvent et plus vite, un des enjeux sera de simplifier les procédures et d’harmoniser les règles entre les différentes entités.

La solution devra favoriser la souplesse

Il faudra par exemple arbitrer pour chaque pays laquelle de la norme locale ou de la norme IAS sera utilisée comme base, et laquelle sera obtenue par retraitement. En outre, les normes IAS constituent plus un cadre philosophique qu’un arsenal de règles strictes et seront de ce fait amenées à évoluer. La souplesse sera donc un des facteurs importants au moment du choix de la solution, ou plus fréquemment de son paramétrage. Car en effet, hormis dans le secteur financier, plus sensible, peu d’entreprises risquent d’être contraintes de changer de progiciels. “La plupart des outils sont capables de proposer une comptabilité analytique selon deux axes, et de ce fait susceptibles d’être adaptés aux normes IAS”, remarque Pierre-Alain Lecointe, directeur général de Coda France. Il ne faut donc pas rechercher un quelconque label “compatible IAS”. Cependant, plus souples, plus faciles à paramétrer ou plus riches fonctionnellement, certains produits permettront aux entreprises de mieux gérer ce virage obligatoire. A l’occasion de la dernière version de Coda Finance, l’éditeur a par exemple amélioré les outils de simulation et retraitement, indispensables en cas de fusion-acquisition ou de contrôle fiscal. Moins copieux que l’euro, les projets IAS demanderont cependant plus de finesse.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Jean-Baptiste Dupin