Le 21 novembre dernier, le Sénat a accueilli le colloque “Internet et les professions libérales”. Cette manifestation a clôturé une année de conférences sur ce thème, toutes organisées par l’API-PL (Association pour la promotion d’internet pour les professions libérales) dans la plupart des grandes villes de France. L’occasion de faire le point sur un secteur qui en est encore à ses balbutiements sur le Net. Des premiers pas encourageants si l’on en juge par les sites que l’API-PL a choisi de primer à l’occasion du colloque. Des sites reconnus tant en termes de fonctionnalités pour murielle-cahen.com et detectives-prives.com, de présentation pour laportedudroit.com ou cognat-notaire.com, qu’en matière de développement pour le site architecteonline.com.
Internet sollicité partout et par tous
Ouvrant le colloque, Jean-Pierre Raffarin a d’ailleurs rappelé à quel point les progrès ont été importants pour ces professions qui ont vite compris comment tirer parti du télétravail et qui ont également su mettre en ligne des services pratiques pour les citoyens. “Certains libéraux ont même franchi le pas en réorganisant leur cabinet afin d’optimiser l’utilisation des nouvelles technologies, voire en créant une start-up”, souligne Jean-Pierre Raffarin. “Grâce au Net, nous assurons une meilleure prise en charge de nos patients”, note Philippe Chartier, médecin et vice-président de la CCI de la Vienne. Autant de propos repris par des représentants de l’ordre des avocats, huissiers, architectes, etc. “De la même façon que les professions libérales, les communes ont besoin d’internet”, rappelle enfin Pierre Bonte, journaliste. “Reste qu’en touchant l’éducation, la santé et le droit, on s’attaque aux valeurs même de la civilisation et de la société occidentale. C’est pourquoi la prise de conscience autour d’internet dans nos domaines est essentielle”, conclut M. Le Guyader, directeur de l’association Aquitaine Europe communication.apipl.org
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