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Les outils d’exploration de données ne se démocratisent que lentement

Les logiciels de datamining sur micro sont devenus conviviaux, mais leur utilisation nécessite toujours un encadrement statistique et une fine connaissance métier.

L’objectif des outils d’exploration de données, ou ” datamining “, est d’identifier les tendances ou informations cachées dans les énormes volumes des entrepôts de données. Différentes techniques sont utilisées, de la visualisation et des statistiques jusqu’aux moteurs d’inférence et réseaux de neurones, en fonction des besoins et de l’expertise disponible. Si la convivialité de ces outils est unanimement reconnue, ils ne sont cependant pas ouverts à tout type d’utilisateur. Une formation en analyse statistique est souvent nécessaire, ainsi qu’une connaissance approfondie du métier.Mais si leur manipulation est délicate, ces logiciels, devenus fiables et rapides à installer, remplissent leurs fonctions. Ils améliorent indubitablement les résultats des campagnes marketing par exemple, détectent les clients rentables ou non, ou encore permettent de prédire avec précision les pannes des machines et d’en déterminer les causes.Ainsi, l’équipe marketing de La Redoute lance deux traitements mensuels d’Enterprise Miner, de SAS Institute, sur des échantillons de cent mille personnes extraits de la base de seize millions de clients, et décrits par cinq cents variables. Objectif : identifier les clients qui sont les plus rentables. L’utilisation d’Alice, de iSoft, par Indocam, le gestionnaire d’actifs du Groupe Crédit Agricole, est plus légère et plus intuitive. A partir d’échantillons de la base des trois millions huit cent mille clients de la banque, l’outil statistique Spad de Cisia-Ceresta assure le ” scoring ” en amont. Alice, ensuite, permet de comparer les populations ainsi identifiées. Ses arbres de décision sont utilisés en démonstration pour éclairer les commerciaux.Au vu de leurs possibilités, les outils de datamining donnent aux utilisateurs l’envie d’aller plus loin. La tentation est forte de les pousser aux limites de leurs possibilités, afin d’obtenir des résultats encore plus rapides, des croisements plus efficaces et de meilleures corrélations entre variables… Si bien que leur prix d’entrée est à considérer en relation avec un retour sur investissement rapide. Dans cette optique, l’utilisateur d’Alice peut se réjouir d’avoir choisi une solution particulièrement économique en couplant Cisia et iSoft. Qu’il s’agisse de mettre à profit la prédiction de 4Thought qui donne le résultat avant qu’il se produise, ou de passer à l’analyse factorielle avec SEM ou avec Alice, il faut devenir soi-même toujours plus expert.

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Mireille Boris