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Les outils de gestion de parc arrivent à maturité

Les logiciels de suivi de parc informatique couvrent la gestion des configurations. La richesse des informations prises en compte permet d’établir des analyses ciblées. Gestion du changement et interface Web sont les domaines d’évolution les plus récents.

Richesse fonctionnelle, intégration avec le help desk, interfaces Web, ergonomie, facilité de mise en ?”uvre sont autant d’avancées d’une offre d’outils de gestion de parc foisonnante, avec des produits comme Asset Center de Peregrine, Tivoli Service Desk d’IBM, ou Actima de Staff&Line. “On assiste à un mouvement de fond, dans lequel ces outils arrivent à maturité. Ils sont aujourd’hui capables de répondre aux problèmes complexes générés dans les entreprises par des parcs en perpétuelle évolution. Ce qui nécessite, pour les logiciels de suivi, facilité de mise en ?”uvre et modularité”, analyse Christian Bonjean, directeur du Help Desk Institute-Francophone.
Premier grand domaine, généralement bien couvert, la gestion des configurations donne aujourd’hui non seulement la vision du poste dans son environnement physique, mais fournit aussi les liens logiques avec les serveurs applicatifs. Par ailleurs, il est important de pouvoir établir un lien entre le poste et l’utilisateur, et de prévoir la possibilité de modifier ces éléments. C’est là que l’on trouve l’un des grands domaines fonctionnels conquis par les outils leaders, à savoir la gestion du changement. “Il s’agit de modéliser les processus qui vont permettre de réaliser les changements, dans l’urgence ou planifiés, et d’inscrire ces actions dans une vision stratégique globale d’évolution de l’infrastructure”, précise Laurent Mynard, d’Yphise, cabinet d’études et de conseil. Diverses populations sont concernées par l’intérêt que présente l’outil de gestion de parc lorsqu’il intègre la conduite du changement. D’où la généralisation des interfaces Web.

Pouvoir évaluer matériels et services

De plus, outre les caractéristiques des matériels et les logiciels, les outils peuvent conserver des informations sur les garanties, les licences, les contrats de maintenance, etc. “Aujourd’hui, les outils les plus modernes utilisent des SGBD relationnels. C’est la richesse plus ou moins grande de ces outils-là qui fait la différence de prix entre les logiciels de gestion de parc”, remarque Christian Bonjean. Les outils les plus sophistiqués permettent une gestion administrative et financière, deuxième grand domaine de la gestion de parc, avec la gestion des contrats de maintenance, des contrats d’assurance, des licences, de la taxe professionnelle, etc.
Autre point important : le reporting. Ainsi, concernant la maintenance, il débouche sur des statistiques d’interventions. Ce qui permet de répondre à des questions de fiabilité comparée entre les machines ou les marques, de disposer d’indicateurs de suivi de la qualité de service, de suivi des fournisseurs pour, éventuellement, renégocier des contrats. “Le reporting obtenu dépend de la souplesse de l’outil, sachant que ce qui est important, c’est de disposer des informations en fonction des besoins de l’entreprise, de ses critères et de ses indicateurs, et non en fonction de la vision de l’éditeur”, insiste Christian Bonjean.
Mais si l’offre est passée à l’âge adulte, il y a cependant un revers. “Un bon outil de gestion de parc complet peut coûter de quelques centaines de milliers de francs jusqu’à plus de 1 million de francs pour des parcs allant de quelques milliers à quelques dizaines de milliers de machines”, observe Christian Bonjean

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Aude Cottin