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Les logiciels de sauvegarde s’adaptent aux gros volumes

A mesure que les nouvelles technologies de stockage en réseau entrent dans les entreprises, les logiciels de sauvegarde s’y adaptent et trouvent tout de suite preneurs.

Le volume des données critiques à sauvegarder est de plus en plus important du fait du commerce électronique, des progiciels, et des outils puissants de gestion de la chaîne logistique globale et de la messagerie. “ Nous sauvegardons 500 Go de données par jour, indique Nobert Claro, responsable architecture systèmes et réseaux du Crédit Mutuel de Loire-Atlantique et du Centre-Ouest. Il y a seulement cinq ans, ce volume n’était que d’environ 50 à 60 Go.”Chez Essilor, leader de l’industrie du verre optique, le volume des données à sauvegarder est multiplié par deux ou trois chaque année. Face à cette situation, les principaux logiciels de sauvegarde du marché ?” Netbackup de Veritas, Networker de Legato, Arcserve de Computer Associates, Tivoli Storage Manager d’IBM, et Time Navigator de Quadratec ?” ont beaucoup évolué.Directeur de l’architecture technique chez Essilor, Marc Giraud avait, par exemple, écarté Time Navigator il y a trois ans “parce que la gestion du fichier d’index était mal assurée en cas de forts volumes”. Il avait aussi éliminé Netbackup parce que ce dernier ne supportait pas NT. Et il s’était alors tourné vers Arcserve. Depuis, Quadratec a introduit dans Time Navigator une technique dite de macro-multiplexage, qui pallie ce défaut de gestion. Spécialiste des équipements électriques, Socomec, qui sauvegarde 1,5 To de données par jour, utilise cette technique.Son responsable systèmes et réseaux, Michel Bordes, note qu’elle accélère grandement la vitesse d’écriture des données sur bande, réduisant ainsi la fenêtre de sauvegarde et les risques de perturbation du fonctionnement du système d’information. Les outils s’adaptent aussi au SAN (Storage Area Network) et au NAS (Network Attached Storage). Legato a introduit sa technologie Celestra en décembre 2000 avec la version 6.0.1 de son logiciel de sauvegarde Networker. Celle-ci déporte les fonctions d’écriture des données à sauvegarder du serveur vers un commutateur du SAN, une baie de disques ou une bandothèque.Pour sa part, Veritas intégrera Vertex, une technologie similaire, dans la version 4.0 de Netbackup, prévue pour ce trimestre. Ces outils diffèrent encore sur certains points, dont celui du partage des lecteurs présents sur plusieurs bandothèques. Veritas a intégré la technique de partage dynamique des lecteurs dans la version 3.1.1 de son logiciel : les serveurs se partagent alors tous les lecteurs. Legato, en revanche, n’introduira cette approche que dans la version 6.1 de Networker (prévue pour le deuxième trimestre). L’éditeur ne propose, pour l’heure, que le partage statique des lecteurs.

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Ismaïla Sarr