Les liens hypertextes, propriété de British Telecom
L'opérateur britannique a retrouvé, au fond de ses tiroirs, un brevet décrivant le concept des hyperliens. Il a bien l'intention d'en faire payer l'usage.
D'une utilité fort contestable, les brevets logiciels ont au moins le mérite de nous faire rire ! Cette fois-ci, le clown est l'opérateur anglais British Telecom.
BT s'est aperçu qu'il disposait depuis 1989 d'un brevet américain lui certifiant un droit de propriété intellectuelle sur les liens hypertextes.Ce brevet est le fruit de recherches sur les informations textuelles en ligne sur les systèmes d'informations Viewdata and Prestel menées en 1976 par le General Post Office (GPO). Pour la note historique, le GPO fut ensuite scindé en deux entités : le Post Office et BT.British Telecom a engagé les experts en propriété intellectuelle de Scipher qui lui ont confirmé que le brevet est valable. D'où, l'idée géniale de BT de créer un système de licences pour permettre aux fournisseurs américains de lui payer des royalties sur les liens hypertextes !Dans sa grande magnanimité, BT a décidé d'épargner les internautes qui auront donc le droit de cliquer gratuitement sur le Web.
BT s'est aperçu qu'il disposait depuis 1989 d'un brevet américain lui certifiant un droit de propriété intellectuelle sur les liens hypertextes.Ce brevet est le fruit de recherches sur les informations textuelles en ligne sur les systèmes d'informations Viewdata and Prestel menées en 1976 par le General Post Office (GPO). Pour la note historique, le GPO fut ensuite scindé en deux entités : le Post Office et BT.British Telecom a engagé les experts en propriété intellectuelle de Scipher qui lui ont confirmé que le brevet est valable. D'où, l'idée géniale de BT de créer un système de licences pour permettre aux fournisseurs américains de lui payer des royalties sur les liens hypertextes !Dans sa grande magnanimité, BT a décidé d'épargner les internautes qui auront donc le droit de cliquer gratuitement sur le Web.