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Les lendemains qui fredonnent

Chaque semaine, Francis Pisani, à San Francisco, épluche la presse américaine

La Silicon Valley ne va pas si mal, si l’on en croit un rapport publié par une association d’entreprises, de représentants des autorités et de groupes civiques américains. La crise a frappé fort, les licenciements ont été nombreux en 2001 et les sommes investies par les acteurs du capital-risque ont baissé de 71%. Mais la productivité est élevée et l’innovation fleurit plus qu’ailleurs. Les brevets accordés à des entreprises de la Silicon Valley représentent 8 % du total américain. La proportion était de 3 % en 1990. Les éléments positifs sont de deux ordres : d’une part, la Valley fourmille d’entrepreneurs, de chercheurs et de capital-risqueurs ; d’autre part, elle peut envisager l’avenir avec optimisme, grâce à sa richesse et à sa créativité en informatique et en biotechnologies. Mais tout n’est pas rose : le prix d’un logement reste prohibitif pour toute personne ayant un emploi fragile et les problèmes d’éducation empirent. Le nombre de jeunes qui finissent le secondaire diminue et les “Latinos “, qui constituent le groupe qui croît le plus vite, sont aussi ceux qui ont le plus de difficultés avec le système scolaire tel qu’il se présente à eux aujourdhui.THE MERCURY NEWS, 14/01/02, ” An Economic Snapshot of Silicon Valley “, www0.mercurycenter.com.

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Francis Pisani, à San Francisco