Les gagnants

Canon S600

On aime… les réservoirs indépendants

La Canon S600 partage avec ses congénères S450 et S400 ainsi qu’avec les deux modèles de Xerox la particularité de posséder des réservoirs d’encre indépendants pour chaque couleur. En pratique, cela signifie que lorsqu’une couleur est épuisée, on ne change que la cartouche concernée et non les trois simultanément comme sur les autres modèles. En fonction de vos documents, cette caractéristique peut diminuer significativement le coût à la page en couleurs, déjà parmi les plus faibles

On aime… la vitesse d’impression en noir

Pour imprimer les cinq pages de texte monochrome de notre document de test, il ne faut à la S600 que 36 secondes en mode brouillon et 47 secondes en mode standard.
Elle réalise ainsi le meilleur score, juste devant la Z52 de Lexmark. Cette vélocité sera appréciée par ceux qui impriment souvent des lettres, des CV, des documents volumineux ou des sélections de textes de pages Web

On aime… le coût à la page

Seulement 20 centimes par page en noir et un peu plus de 1,60 franc par page en couleurs : la S600 affiche un des coûts à la page les plus faibles. Elle n’est devancée que par les deux autres modèles de la série S du même constructeur. Par ailleurs, le coût calculé ici ne tenant pas compte de l’indépendance des cartouches, le coût réel d’impression d’un document en couleurs peut se révéler encore plus faible

On aime… la qualité d’impression sur papier couché

Pour la qualité, la S600 se révèle plus performante sur papier couché que sur papier standard. La qualité des textes en couleurs est particulièrement bonne, aussi bien sur fond blanc que sur fond coloré. Pour les graphiques, le lissage des courbes est bien réussi. Quant aux images, elles sont aussi très bien rendues, la qualité approchant celle sur papier photo. Il faut toutefois être patient

On n’aime pas… le prix

A 1 790 francs, la Canon S600 est la deuxième imprimante la plus chère à l’achat parmi les modèles en lice. La qualité et la rapidité d’impression en noir se payent au prix fort. Au fil des mois, cependant, son faible coût à la page diminue la facture totale. Il est tout de même regrettable qu’à ce prix, elle ne puisse accueillir de cartouche photo en option

Epson Stylus Color 480 SXU

On aime… la qualité d’impression sur papier couché

Alors qu’elle n’excelle guère pour l’impression sur papier standard, la 480 SXU se révèle efficace pour l’impression de documents en couleurs sur papier couché. Les textes et les graphiques sont très bien rendus, avec une bonne précision et une densité des aplats en couleurs très satisfaisante. La qualité des photos sur papier couché est tout à fait honnête et surpasse même celle de concurrentes plus onéreuses (les deux Xerox et la Canon S400)

On aime… la qualité de la documentation

Très complète et bien illustrée, la documentation décrit fort bien comment installer et utiliser l’imprimante. Elle explique aussi comment changer les cartouches, procédure qui, par ailleurs, n’est pas un modèle du genre. Il faut en effet utiliser les fonctions du pilote d’impression : on aurait préféré une touche ou un automatisme déclenché par l’ouverture du capot

On aime… le rapport qualité/prix

Championne du rapport qualité/prix, la Stylus Color 480 SXU est la seule, avec la Canon BJC-2100, à obtenir une mention Bien pour ce critère. Le coût à la page est assez important en couleurs, mais il est loin d’être le plus élevé. En noir, l’impression d’une page coûte 40 centimes, ce qui n’est pas si mal pour une imprimante de ce prix. Malgré ses défauts, elle séduira les petits budgets

On n’aime pas… le coût de la hot-line

Comme les autres modèles de ce constructeur, la 480 SXU fait payer cher le prix de l’assistance technique par téléphone : 2,21 francs par minute, soit un peu plus que le prix de revient de l’impression d’une page en couleurs. Toutefois, Epson n’est pas le seul à faire payer le prix fort : chez HP, c’est même 2,23 francs par minute !

On n’aime pas… l’absence de port parallèle

Comme sa grande s?”ur la Stylus Color 580, la 480 SXU ne propose que l’interface USB pour la connexion de l’imprimante au PC. L’absence d’interface parallèle n’est pas vraiment une bonne idée, car elle pénalise ceux qui utilisent d’autres périphériques USB en même temps qu’ils impriment (clavier, souris, webcam ou autre)

On n’aime pas… la lenteur d’impression

Plus de 27 minutes pour imprimer un document composite de deux pages sur papier couché et plus de 12 minutes pour une photo au format A4 sur le même support : la 480 SXU, c’est ” Jo la lenteur ” ! Sur papier ordinaire, ce nest guère mieux, même en mode brouillon

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Jean-Marc Gimenez