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Les directions techniques et marketing s’intéressent à la documentation

La dernière édition du salon de l’information électronique et de l’Internet, qui a fermé ses portes mercredi soir, marque très clairement un tournant.

Au carrefour de l’information, d’Internet et de l’intelligence économique, cette réunion a vu l’espionnage industriel y redorer son blason, en se baptisant intelligence économique et en ” s’internetisant “. Désormais, le public intéressé ne se limite plus aux documentalistes, mais s’élargit aux directions techniques ou marketing.


” De nouveaux acteurs émergent “, se sont félicités les organisateurs. Cabinets spécialisés dans la veille, pourvoyeurs d’analyses économiques, de panoramas ou de revues de presse et éditeurs de logiciels ont désormais un dénominateur commun : être en ligne, récolter l’information en ligne, la traiter ou la diffuser en interne à travers des interfaces Web. En somme, du déjà vu rafraîchi à la sauce Internet, mais avec deux mutations toutefois.L’apparition de portails d’informationPlutôt que de l’externaliser à des spécialistes, certaines entreprises veulent aujourd’hui effectuer eux-mêmes leur veille. Certains prestataires changent donc leur stratégie. Ainsi, VTDIM, cabinet français spécialisé dans la recherche de brevets, commercialise un logiciel qui permet à ses clients de conduire leurs propres recherches. “Beaucoup de bases sont maintenant d’accès gratuit.
Le client peut ainsi affiner hors ligne sa recherche en évitant ainsi que des requêtes trop précises ne dévoilent ses centres d’intérêt”, explique Daniel Vinsonneau, son directeur général. Atlantic Intelligence, spécialiste de la veille du secteur agroalimentaire, commercialise aussi plusieurs logiciels. “Notre valeur ajoutée réside dans la sélection des sources. L’externalisation a une limite : le client reste le meilleur expert de son métier”, analyse la société. Enfin, Périclès, un des logiciels d’interrogation, d’aspiration et d’analyse du Web des plus complets, a désormais un concurrent, World Scanning autre logiciel français.Deuxième mutation : l’apparition de portails qui agrègent de l’information de plusieurs sources différentes. Les amateurs de contenu pourront ainsi s’intéresser à celui de Lexis Nexis, qui lui-même s’alimente des études du célèbre EIU (Economist Intelligence Unit), qui shonore de compter dans ses clients plusieurs ministères et le gratin de la banque.

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Simone Wapler