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Les cyberformateurs, des “maîtres ès Web “

L’apprentissage au Web cherche encore ses marques. Ni webmasters, ni assistants techniques, les cyberformateurs, nouveaux maîtres ès Toile, ont du pain sur la planche, depuis l’école jusqu’à l’entreprise.

Bidouilleurs ou autodidactes hier, ces accrocs de la souris et du savoir-faire pédagogique sont les nouveaux guides des internautes débutants ou chevronnés. A distance et/ou en accompagnement direct, l’un apprend à l’internaute à se repérer et à faire ses premiers pas sur la Toile, un autre à déceler le vrai du faux logiciel de comptabilité, un troisième à caler les outils télématiques à de stricts besoins professionnels et d’apprentissage. Tous optimisent l’usage des outils de travail ou d’apprentissage nouvelles générations.“Ce métier a un avenir pour ceux qui s’intéresseront aux applications de l’outil informatique”, rapporte Patrick Chevalier, consultant chez Aska, cabinet de conseils. Sur un ou plusieurs secteurs clés de la Net économie (commerce électronique, tourisme, santé, formation, veille technologique, documentaire etc. ), il intervient en juste-à-temps auprès de l’utilisateur et le forme aux bons outils. Techniquement, il ma”trise les fonctions primaires du Net : courrier électronique, techniques de recherche, montage d’une page Web, manipulation des logiciels didacticiels, etc. Il a une expérience de la pédagogie traditionnelle.L’avenir du métier ? Selon le cabinet IDC, on s’attend en 2002 à une progression de 20 % de la carence en matière grise de ces nouveaux formateurs en Europe.En France, les classes virtuelles s’ouvrent timidement : “Autour de moi, les formateurs indépendants sont encore assez frileux à utiliser le Web comme outil pédagogique “, confie Emmanuel Gérard, formateur indépendant, qui a mis en place le suivi de ses stagiaires sur le Net

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Geneviève Meunier