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Les Clearpath Plus d’Unisys jouent la flexibilité

Les derniers serveurs du constructeur reprennent à leur compte des technologies issues des mainframes. Mais Windows ne suit pas.

“Plus qu’un serveur, Clearpath Plus est avant tout une infrastructure, argue Michel Lhôtellier, responsable marketing Clearpath chez Unisys France. Sa flexibilité doit permettre à nos clients de réduire leurs coûts d’exploitation, tout en garantissant le maintien du niveau de service exigé par les utilisateurs.” Cette flexibilité se caractérise principalement par la généralisation à l’ensemble des plates-formes de l’architecture CMP (Cellular MultiProcessing), prévue pour accueillir des environnements hétérogènes ?” les systèmes MCP et OS 2200 d’Unisys, Windows 2000 et Unix.A l’image de ses concurrents, le constructeur entend ainsi prédisposer ses machines à répondre aux besoins de consolidation des entreprises. Il use d’ailleurs, pour cela, des mêmes arguments qu’eux. Tout d’abord, la multiplication du nombre de processeurs : le nouveau haut de gamme, Clearpath Plus CS7812, accueille ainsi jusqu’à trente-deux puces CMOS et huit partitions ?” soit le double de son prédécesseur. Ensuite, la capacité à la demande ?” introduite l’année dernière ?”, à laquelle s’adjoint désormais le stockage à la demande : cette dernière fonctionnalité permet de débloquer des ressources de stockage supplémentaires en cas d’accroissement imprévu de la charge de travail. Enfin, la tarification à l’usage, qui autorise, quant à elle, un réajustement de la facture du client en fonction de l’utilisation spécifique des ressources de son serveur, à des fins de production ou de développement.

Windows 2000 n’exploite pas la flexibilité des Clearpath

Unisys promet de ne pas en rester là. La barre des soixante-quatre processeurs devrait être ainsi prochainement franchie. Cette évolution sera accompagnée de la possibilité de partitionner dynamiquement les machines. “Notre stratégie est principalement orientée vers Windows 2000 Datacenter, souligne Michel Lhôtellier. En ce qui concerne le développement de l’architecture CMP, nous travaillons donc en partenariat avec Intel et Microsoft. Nous sommes actuellement le seul constructeur à proposer trente-deux processeurs pour ce système d’exploitation.” Seule ombre au tableau : pour le moment, le système d’exploitation de la firme de Redmond demeure incapable de tirer pleinement parti de la flexibilité offerte par CMP. Pas question, par exemple, d’exploiter la capacité à la demande. Pas plus que la tarification à l’usage. Car Windows ne sait pas gérer à chaud la réallocation des processeurs. Alors, pour ce qui est du partitionnement dynamique, inutile de l’envisager…

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Jean-Marie Portal