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10 décembre 2001 à 00:00
Patrol for Windows 2000 Servers, de BMC Software Riche, mais complexe à mettre en ?”uvreCette solution dédiée à Microsoft est composée d’un agent v3.4.11, de la…
Patrol for Windows 2000 Servers, de BMC Software Riche, mais complexe à mettre en ?”uvre
Cette solution dédiée à Microsoft est composée d’un agent v3.4.11, de la console v3.4.11, du Knowledge Module (KM) v3.6.05 qui collecte les mesures désirées, du Patrol Service Reporting qui génère les rapports et du Patrol Operations Manager (POM) qui remonte les événements de manière moins technique que la console. L’installation d’une telle offre est assez complexe et il s’avère nécessaire de suivre une formation afin de la mener à bien. En fonction des données que l’on souhaite collecter, il faut installer le bon KM. Par exemple, le KM placé sur le serveur NT sera chargé de communiquer les informations concernant les services, l’unité centrale, la mémoire… Reste que ce système de KM est au bout du compte assez efficace pour ce qui concerne la remontée d’alarmes. Les agents peuvent être déployés de manière automatique. Ils sont ensuite autonomes et collectent les données dans une base locale propriétaire qui est située sur le serveur sur lequel se trouve l’agent. Ces données serviront au monitoring. Pour la génération de rapports, les données sont transférées dans une base Oracle (dont une version run-time est fournie). De plus, il est possible d’administrer les agents avec une console MMC (Microsoft Management Console). En revanche, la console web n’est disponible qu’en consultation. Patrol sait attribuer également des niveaux de gravité aux alertes en cas d’événements réitérés et non résolus.
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Unicenter NSM 3.0, de Computer Associates L’installation exige une bonne formation
Unicenter, logiciel de supervision multienvironnement, est composé d’un module appelé Manager qui paramètre les agents et réceptionne les résultats des mesures effectuées par ces mêmes agents. Il existe un Manager par brique fonctionnelle (OS, serveur…). Pour nos tests nous avons installé la brique surveillance système. Les règles de surveillance sont dictées à l’agent par le biais d’un fichier. Lors d’une alerte, l’agent renvoie la notification au Manager. Ce dernier va chercher dans une base, les règles à exécuter en cas de dépassement de seuil. Les informations remontées en temps réel sont assez complètes. En cas d’anomalie, l’administrateur peut agir sur le serveur depuis la console en lançant des scripts. Nous avons connu un certain nombre de problèmes lors de l’installation et mieux vaut prévoir une formation pour s’engager dans le déploiement d’Unicenter. De plus, le logiciel ne dispose pas de fonctions de distribution automatique des agents. Côté notification des alertes, il définit des niveaux de gravité en cas d’alertes réitérées et non acquittées, mais la console de log des événements est confuse. Les rapports générés avec le module Report Builder sont trop techniques et leur lisibilité médiocre. On peut limiter les accès avec une liste d’utilisateurs mais il est impossible de chiffrer les échanges entre la console, les agents et la base de données (pour la sécurité, il faudra passer par SNMP).
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EcoTOOLS 7.3, de Compuware Un outil malgré tout trop limité
EcoTOOLS cible les systèmes d’information hétérogènes (NT, Novell et Unix). Il est simple à installer même si on peut regretter qu’aucune vérification des prérequis ne soit effectuée et que l’installation des agents doive se faire manuellement. EcoTOOLS s’intéresse en fait plus à la supervision des applications qu’à la supervision du matériel. C’est ce qui explique la relative faiblesse de certaines notes dans ce test qui est plutôt orienté matériel. Au demeurant, EcoTOOLS souffre malgré tout d’un certain nombre de lacunes, comme l’absence d’interface de lancement de scripts à distance ou encore, plus dans un autre registre, son incapacité à différencier une valeur pic d’une valeur plateau. En revanche, EcoTOOLS permet la création d’alertes basée sur l’évaluation de plusieurs mesures à l’aide d’opérateurs IF, AND, OR et NOT. Il existe deux modules de génération de rapports : le SLM Report, qui est livré avec des modèles peu configurables, et le module EcoChannel, qui propose davantage d’options de personnalisation des rapports. Les échanges de données ne sont pas sécurisés. Cependant, au niveau administratif le logiciel récupère les comptes des utilisateurs des domaines NT et peut gérer des droits fonctionnels. Enfin, les relevés d’identification sur les serveurs distants sont incomplets et ne donnent, par exemple, pas de résumé sur les services actifs.
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OpenView ManageX 4.23, d’HP Trop de scripts à développer
Ce logiciel supervise exclusivement des serveurs Microsoft. Son installation est très simple et ne posera aucune difficulté à un administrateur NT. De plus, il propose des stratégies prédéfinies bien utiles pour débuter. Le déploiement des agents est automatique et lorsqu’on met en place une stratégie, le logiciel installe l’agent requis sur le serveur. Malheureusement, les atouts d’OpenView ManageX s’arrêtent là. Dès qu’il s’agit d’exploiter des fonctions avancées, le développement en VBScript devient nécessaire, ce qui d’un point de vue de l’ergonomie, le place bien en deçà de ses concurrents. Par ailleurs, bien que ce logiciel soit dédié à Microsoft, le spectre des alertes disponibles est incomplet (il ne gère pas en détail l’Active Directory, par exemple). Pour l’analyse, l’agent envoie dans une base de données Access les informations désirées par l’administrateur mais ManageX ne dispose pas de générateur de rapports, ni de fonction de rapport automatique planifié. Il faudra pour cela utiliser Access de Microsoft afin de pouvoir en exploiter les résultats. De même, les fonctions de sécurité ne sont pas complètes puisque limitées aux profils NT, pour la gestion des droits, et qu’aucune possibilité de chiffrement des échanges n’est offerte. Enfin, si les informations remontées à la console en temps réel sont assez complètes, les possibilités d’intervention pour résoudre une anomalie sont assez réduites.
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SiteScope 6.0, de Mercury Interactive Incomplet, mais peu coûteux
Disponible en téléchargement sur Internet, ce logiciel a pour mission d’administrer et de superviser des serveurs Microsoft et Unix. Il exploite une interface web et a été développé en Java. Son architecture de surveillance à distance ne nécessite pas d’agents logiciels sur les serveurs, ce qui simplifie grandement son installation. En revanche, en cas de rupture de lien entre le serveur et la console, cette dernière cesse toute activité et l’administrateur ne disposera pas d’historique des événements. La gestion des alertes est flexible et les fonctions de notification sont relativement complètes. En revanche, les rapports générés sont limités, surtout d’un point de vue graphique. En ce qui concerne la sécurité, SiteScope ne permet pas de gérer des profils. Ce logiciel n’étant pas dédié à l’univers Microsoft, les outils de diagnostic s’avèrent assez pauvres et les remontées des informations en temps réel sont insuffisantes ; SiteScope n’offre pas, par exemple, de possibilité de graphique en temps réel affichant la valeur des mesures. Cependant, le prix étant particulièrement compétitif, cette solution pourra séduire des entreprises aux besoins modestes ou ne disposant pas forcément d’un budget de grand compte.
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