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Les 25 meilleures rentabilités

Marqué par internet, l’exercice 2000 a vu certaines sociétés atteindre des taux de rentabilité jusqu’alors inégalés.

Croissance rapide rime rarement avec rentabilité maximale. Les entreprises qui ont réussi à accorder ces deux indicateurs en 2000 le doivent sans conteste à internet. Comparativement à 1999, le taux moyen de rentabilité des 500 premières sociétés informatique en France est en hausse significative : pour les 25 premières, ce taux s’étale de 32,4 à 9,7 %, contre 26,7 à 9,5 % l’année d’avant.Plusieurs constantes subsistent, en effet, dans ce hit de la rentabilité 2000. Tout d’abord, la moitié des sociétés sont des SSII ou des consultants. Plus particulièrement, celles qui ont développé des services autour de l’internet et des télécommunications, voire des niches métier.Seul bémol : alors que l’an passé, les SSII se plaçaient en tête du classement, elles se trouvent, pour la plupart, aujourd’hui dans la deuxième partie du tableau. Trois se sont maintenues : R3D Ingénierie, ARI, et Sapiens.Les constructeurs restent à la fête. Quatre sont présents, soit deux de plus qu’en 1999. Les uns, Storagetek et Seagate, spécialistes du stockage, témoignent de l’excellence de ce marché à l’époque. Un autre, Enterasys, dont 80 % des produits proviennent de l’ex-Cabletron, surfe sur la vague des réseaux d’entreprise. Dell, lui, maintient son avance dans la vente de PC grâce au commerce électronique.

Les grandes sociétés bien placées

Du côté des éditeurs, rentabilité rime toujours avec notion de niche. Ainsi, Sage est le seul éditeur de PGI à figurer dans ce classement, grâce à sa cible PME et TPE. Mathworks et ses logiciels mathématiques bénéficie du soutien des scientifiques, qui peuvent acquérir ses produits en ligne. Enfin, Software AG, Itesoft, GL Trade et Prologue profitent du besoin des entreprises de gérer leurs flux de données électroniques.A l’inverse de 1999, la rentabilité n’est plus une affaire de taille. De grandes sociétés sont très bien placées. A commencer par la première du classement général, France Télécom. Toutefois, son taux de rentabilité est en baisse d’un petit 1 %. Au final, cette excellente année 2000 est atypique. Nul doute que la rentabilité exceptionnelle affichée par ces acteurs risque de ne pas perdurer en 2001.

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la rédaction