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L’Epsi est en prise directe avec les SSII

L’école forme des informaticiens généralistes capables d’abstraction pour développer des solutions innovantes. Responsabilisation et connaissance de l’entreprise constituent des objectifs pédagogiques prioritaires.

” A l’Epsi, les élèves sont à l’initiative de la vie étudiante “, se rappelle Mathias Largillière, diplômé en 2000 et actuellement ingénieur sécurité chez Cable & Wireless. De son côté, Albert Cohen, directeur général de l’école et secrétaire général du GNPI (Groupement professionnel national de l’informatique), un syndicat patronal de SSII, insiste sur la responsabilisation des étudiants : ” Ils gèrent le parc informatique de l’école. Ce qui les oblige à effectuer des choix technologiques en fonction des objectifs pédagogiques. “

Trois formations sont proposées

Outre le cursus ingénieur, l’Epsi propose des classes préparatoires intégrées ainsi qu’un BTS informatique de gestion. Les élèves ayant obtenu le BTS peuvent postuler pour le cycle ingénieur.” Ce qui constitue la base de notre politique d’ouverture aux cycles courts “, souligne Albert Cohen. Les étudiants de préparatoire peuvent, quant à eux, présenter le BTS et, ainsi, valoriser leurs deux premières années d’études.L’Epsi a été créée en 1961, en même temps que le GNPI. Bien qu’indépendante, l’école reste très liée au syndicat et jouit donc de relations privilégiées avec les professionnels de l’informatique. Ainsi, les élèves profitent d’intervenants extérieurs enseignant leur spécialité en prise directe avec les évolutions du terrain. Le choix des stages est aussi facilité par les nombreuses offres reçues chaque année par l’établissement ?” de l’ordre d’une demi-douzaine par étudiant.” Les stages que j’ai effectués étaient rémunérés, et je me sentais utile pour l’entreprise “, se souvient Mathias Largillière. Formation pragmatique, l’Epsi consacre 40 % de ses enseignements aux matières générales de l’ingénieur en entreprise : ” Comptabilité, gestion financière, droit… sont donc autant de sujets abordés pour ne pas s’enfermer dans la pure technique “, précise Albert Cohen.Informaticiens généralistes conscients des problématiques de l’entreprise, les élèves de l’Epsi suivent aussi, en dernière année, à raison de huit heures par semaine, des spécialisations en réseaux et systèmes ou génie logiciel.

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Georges Favraud