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Lenovo surfe sur la vague des portables basse consommation avec l’IdeaPad U350

Conçu à partir d’une plate-forme basse consommation CULV, cet IdeaPad se place entre le MacBook Air et les netbooks.

Dans le royaume de la mobilité, il est un pays entre le «MacBook Air-land» et Netbooktopia : cette contrée se nomme CULV, pour Consumer Ultra Low Voltage, un pays où l’on trouve des processeurs moins puissants que ceux des portables traditionnels mais non limités comme le sont les Atom.

Le royaume ULV accueille aujourd’hui Lenovo qui présente son IdeaPad U350, un ultraportable très léger (1,6 kg) dont la particularité est de faire l’impasse, comme le MacBook Air, sur le lecteur optique. Nous écrivons « comme le MacBook Air » car c’est un produit phare qui a initié le mouvement, mais nous pensons très fort « comme le MSI X34à » parce que nous restons dans le monde du PC et dans un domaine de prix plus comparable. Car à 549 euros TTC en premier prix, on est bien loin des 1 600 euros (et plus !) du produit d’Apple.

Pour l’instant, Lenovo France n’a pas encore arrêté les configurations finales. Mais on peut déjà se faire une petite idée de la machine en regardant la base technique commune, qui s’articule, comme on l’a dit, autour d’une plate-forme CULV, laquelle motorise un portable de 13,3 pouces au format 16/9 d’une résolution de 1366 x 768 pixels.

Des atours de la bête on ne connaît que les entrées/sorties (trois ports USB, une prise VGA, un connecteur HDMI et un lecteur de cartes mémoire) et la présence d’un touchpad multitouch. Et comme à l’accoutumée, le logiciel de reconnaissance faciale de Lenovo utilise la caméra intégrée pour identifier vos beaux yeux.

Sur le papier, la machine est jolie et semble sympathique. Tout comme l’avait fait le X340 de MSI avant de faillir à l’occasion de l’un de nos tests (machine pas très bien finie, autonomie trop faible, performances limitées par Vista et limite des 2 Go de RAM). Cette expérience nous invite donc à être prudent. Si un ultraportable CULV n’a pas à être une bête de course, il se doit cependant de tenir la route, d’offrir un bon confort de frappe et de vision et surtout de ne pas brouter comme un lamantin au démarrage.

Comme le laisse penser le « à partir de 549 euros », différentes versions seront proposées. Espérons que de l’entrée de gamme aux modèles luxueux, des choix techniques cohérents seront faits. Parce que ce genre de machine est tout simplement le chaînon manquant entre les portables de 2,2 kg, trop lourds pour certains, et les netbooks trop mous pour les autres.
Un beau compromis en somme qui n’a à souffrir que de Windows Vista et de sa gourmandise en mémoire vive et ses lenteurs chroniques. Pour se consoler on installera le Service Pack 2 et on attend avec impatience la fin de l’année : si cet U350 tourne bien sous Vista, il ne s’en portera que mieux lorsque Windows 7 sera là !

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Adrian BRANCO